La semaine dernière, la boîte aux lettres m'a fait de bien belles surprises !

Une très belle carte de Nathe (idéale pour une postière)...

Merci ma belle pour cette douce attention !

Et mon amie Viviane qui a fait fort...

Une carte de sa composition.

Un support à postits trop beau !

Tout ce que j'aime : le mélange du bois, de la dentelle et de roses shabby.

De sublimes dentelles et napperons.

Et un chatou trop chou !

Triste que Viviane ait arrêté son blog, elle fait de si belles choses !!!

En tout cas, ce colis m'a lui aussi ravie au plus haut point. Merci à toi mon amie, tu es adorable.

Une semaine remplie de bonheurs. Que l'amitié de la blogo est belle et forte !

C'est une Calinquette ravie qui vous fait de gros poutous.

@ très vite.

Cal'

Oh ! Que le temps passe vite ! J'en ai même du mal à suivre la blogo en ce moment, ayant des rendez-vous presque tous les jours.

Je prépare mon installation dans mon nouveau chez moi. J'ai trouvé mes meubles de cuisine il ne restera plus qu'à les monter. Là, je vais compter sur ma fille...

Et puis, je me suis fait des plaisirs. Quelques brocantes de ci, de là, et d'autres achats en magasins.

J'ai enfin trouvé mon Médicis. Ce fut la première pièce à rentrer à mon domicile.

Sur Internet, j'ai trouvé une superbe nappe en dentelle. J'ai pris les photos de Nathalie, sur son Facebook, car je n'ai toujours pas de table pour vous la présenter.

Deux petits cadres et un miroir à main qui passeront dans mes mains quand j'irai mieux.

Et comme je suis fan de flamants roses... Un nouveau compagnon.

Et enfin, un tampon indien.

Petit à petit, je me projette dans ma nouvelle vie, achetant de quoi me sentir bien dans mon nouvel univers.

Je vous souhaite une très belle fin de semaine, malgré la pluie.

Doux bisous

Calinquette

Quand on aime, on ne compte pas.

Encore un retour dans le Jura. A Villards d'Héria, où j'ai fait une belle brocante.

Villards d'Héria, commune qui regroupe Grand Villard, ex-paroisse de Moirans en Montagne, Petit Villard, ex-paroisse de Saint-Lupicin et l'ex-commune de Grand Châtel, s'organise sur les deux versants de l'Héria, affluent de la Bienne.

Cette commune témoigne d'un passé prestigieux : en témoigne le site archéologique. Classé parmi les tous premiers sites de France, il présente un ouvrage hydraulique d'un remarquable intérêt architectural. On y trouve aussi les vestiges du sanctuaire religieux des Séquanes, peuple gaulois qui vivaient au 1er siècle, les ruines de l'Ancien Temple, du Pont des Arches et de l'établissement thermal.

Les lacs, les paysages naturels, jouent quant à eux un rôle prépondérant : perché au dessus du village, entouré de forêts d'épicéas, le lac d'Antre se tapit au pied d'une immense falaise. C'est sur ses rives que se serait dressée la légendaire et immense cité d'Antre, dont il ne subsiste aucune trace. Mythe ou réalité oubliée, le lac d'Antre exerce toujours sa fascination sur les visiteurs.

Le site est également un site acoustique naturel exceptionnel. Un sentier est aménagé le long de l'Héria, pour découvrir  les multiples facettes du cours d'eau, depuis ses sources jusqu'au confluent de la Bienne. Les usiniers du 19ème siècle l'ont domestiqué en construisant barrages et canaux et ont utilisé la force motrice de son torrent.

Je n'ai hélas pas eu le temps de visiter ces trésors, mais j'en ai trouvé de chines.

Une petite brocante où l'ont trouve encore de vrais objets anciens, comme on les aime.

J'ai craqué, la hotte à vendanges venait juste d'être vendue à mon arrivée ! Grrr !

J'ai discuté un sacré moment avec la dame qui, au fond, ne voulait pas vendre ses deux ombrelles. Au lieu de baisser le prix, elle ne faisait que l'augmenter. Du coup, je les lui ai laissées. Tant pis !

De cette broocante, j'ai ramené ces pots à épices Digoin, pour remplacer ceux que j'avais chez moi.

Ce panier carré en osier

Une jolie nappe à thé.

D'Orgelet, un mouchoir ancien à mes initiales, pour ma collection :

Ma nièce a chiné pour moi ces jetons, ancètres des cartes de fidélité.
Ils étaient distribués par les commerçants lyonnais du S.E.A. (Société Économique d’Alimentation) et donnaient droit à des cadeaux ou ristournes consignés dans un catalogue réédité tous les ans. J'ai de quoi faire, elle m'en a pris une centaine...

J'en profite pour vous montrer mes autres chines d'été. Un joli panti ancien :

Un petit haut qui a trouvé de suite sa place sur mon mannequin :

Une nappe en damassé :

De la dentelle filet :

J'ai peu chiné, mais je n'ai plus la même place que celle que j'avais dans ma maison...

En espérant que cet instant brocante vous aura ravi(e)s, doux bisous.

Calinquette

J'avais ramené du Jura une boîte à fromage (fort bon au demeurant).

Je l'ai nettoyée et customisée pour en faire une petite boîte fleurie. J'ai hésité à garder le cercle intéreur, mais cela n'allait pas. Alors, j'ai fait simple, juste la boîte.

Un peu de peinture vieux rose, de la dentelle de la même couleur, des roses en tissu, un charm et voilà une boîte à fromage qui finira sa vie chez moi.

Elle me plait bien ma petite boîte. Qui dirait en la voyant ainsi qu'elle contenait du fromage ?

Bisouilles

Calinquette

Comme nous n'avions pas le temps d'aller en Alsace, cette année, j'ai eu envie d'aller voir le marché de Noël à Nancy, ne l'ayant jamais fait.

Nancy ancienne capitale du royaume de Lorraine, est une très belle ville avec un centre historique où se trouvent des bâtiments datant du Moyen Age et de la Renaissance. Trois places (Stanislas, Carrière et d'Alliance) où donnent les bâtiments du XVIIIème siècle, sont le résultat de la volonté du roi polonais Stanislas Lesczynski, qui, après avoir reçu la couronne polonaise a été couronné Duc de Lorraine. Ces places ont été déclarées patrimoine mondial de l'UNESCO.

Nous avons garé la voiture Porte de la Craffe. Nous avons rejoint le centre ville, où un petit train attendait de nous montrer la ville et les endroits où se trouvaient les marchés.

Nous avons quitté le train au niveau de la Place Carrière où se trouvait la patinoire.

Puis, nous avons arpenté les belles rues décorées, et apprécié de bien jolies vitrines.

Les marché de Noël se trouvait sur la Place Charles III, au pied de l'église Saint Sébastien.

Là, se trouvait la maison du Saint Nicolas, superbement décorée et où on pouvait acheter de jolis objets de Noël.

J'ai vraiment apprécié ce marché.

A côté du centre commercial Saint Sébastien, se trouvait une roulotte où une étrange et belle machine a attiré notre attention. Elle s'est avérée être un gaufrier géant, créant de grandes gaufres fines et croustillantes à souhait. En fait, cet établissement existe depuis 1880. Ce sont les gaufres Meire. Je vous invite à clier ICI pour en savoir plus.

Un dernier coup d'oeil à la Place Charles III, avant de rebrousser chemin en passant par de belles rues comerçantes.

Nous voici arrivées à la Place Stanislas.

Oui, mais bon... Ce sera pour la prochaine fois... A très vite.

Bisous de Calinquette

Du 29 novembre 2019 au 11 janvier 2020, la "Région des Lumières" braquait ses projecteurs sur la cathédrale Saint-Apollinaire de Valence, dans la Drôme. Juste avant que cela se termine, je m'y suis rendue.

Par une douce fin de journée, je me suis garée au parking de l'Arsenal.

Notre-Dame de Soyons (Porte de l'Arsenal) est une propriété communale depuis 1927, inscrite au titre des monuments historiques depuis 1926 pour la Porte de l’Arsenal et la façade et 1965 pour la chapelle.

L’abbesse Antoinette de Sassenage, achète en 1629, sur les bords du Rhône, quelques maisons qui formeront le noyau de l’abbaye des bénédictines qui va s’agrandir peu à peu. Les travaux sont terminés en 1633 et les religieuses prennent possession de leur nouvelle demeure.

Au début du XVIIIe siècle, l’abbaye commence à décliner. N’ayant plus que de maigres revenus, elle succombe progressivement. Lorsque, en 1791, les immeubles sont confisqués et vendus comme biens nationaux, les 10 religieuses qui y demeurent encore quittent l’abbaye.

Après avoir servi tour à tour de prison, d’entrepôt à vin pour les troupes, d’arsenal de l’armée des Alpes et d’Italie, le bâtiment est aujourd’hui affecté à une association sportive nautique, « Les enfants du Rhône ».

La restauration de la façade de la chapelle entre dans un contexte de valorisation et de requalification de l’ancien quartier de « La Rivière », situé au bord du Rhône.

La destruction de l’insalubre « îlot des pêcheurs » qui faisait front à la façade de la chapelle a permis dans un premier temps de dégager un espace visuel et de créer un point de verdure dans un espace urbain relativement confiné.

Je me suis avancée sous la cathédrale qui, de ce côté de la ville domine toute la vallée jusqu'au Château de Crussol. J'ai pris la côte Saint-Martin pour y accéder.

Je suis arrivée à la Place du Pendentif.

Le Pendentif de Valence est un monument funéraire de style Renaissance édifié en 1548 à Valence, à la mémoire du chanoine Mistral. Le Pendentif fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques.

Il se situe sur la place du même nom, dans le Vieux Valence juste au nord de la cathédrale Saint-Apollinaire, à proximité de la place des Clercs et du musée d'art et d'archéologie.

Érigé en 1548 dans le cloître de la cathédrale Saint-Apollinaire, cet arc de triomphe en molasse, renommé pour la perfection de sa voûte (une voûte en pendentifs, d'où son nom), est un monument funéraire que fit édifier pour lui-même et sa famille le chanoine Nicolas Mistral, issu d'une riche famille de marchands.

Le monument, qui devait servir de chapelle au rez-de-chaussée et de tombeau en sous-sol, était jadis plus fastueux, orné de vitraux, de verrières et de clôtures en fer forgé. L'extrados de la voûte était surmonté d'une calotte de cuivre. Mais les guerres de religion saccagèrent l'édifice et pillèrent ses trésors. Madeleine de Vaches, une héritière des Mistral, le fait restaurer vers 1630. En 1636, la voûte est recouverte d'une flèche à 4 pans, en tuiles vernissées. La mort de Madeleine de Vaches laisse de nouveau le monument à l'abandon.

Mis en vente en 1796, le pendentif est acheté par un commerçant qui en fait son échoppe, au grand dam de Jules Ollivier, historien et magistrat valentinois, qui s'efforçait de lui rendre sa dignité. Nouvelle péripétie en 1832, il est vendu aux enchères. Fort heureusement, la ville de Valence le rachète et après le passage de Prosper Mérimée, le Pendentif est l'un des premiers monuments classés en France en 1840, à peine trois ans après la création de la Commission des Monuments Historiques.

Puis je suis arrivée à la cathédrale. Ci-dessous vue de la Place des Ormeaux, puis de la place des Clercs en plein centre ville, où, là, pas besoin de monter de nombreuses marches pour y accéder.

Cathédrale Saint-Apollinaire

La première communauté chrétienne de Valence se constitue au 3e siècle de notre ère. Le premier évêque est attesté en 314. Plus tard, à l’époque romane, Gontard, l’évêque du diocèse, souhaite un édifice digne de son rang.  Au 11e siècle, une nouvelle cathédrale appelée Saint-Apollinaire est alors édifiée en plein cœur du quartier religieux. Elle doit son nom à Monseigneur Apollinaire, évêque de Valence (492-520).

Installé à l’extrême sud-ouest de la ville ancienne, sur la première terrasse de la ville dominant le Rhône, le quartier cathédral est parfaitement situé. Au moyen-âge, le clocher de l’église sert de tour de guet pour surveiller la campagne alentour et la navigation sur le Rhône. Le palais épiscopal, ou résidence de l’évêque, est construit immédiatement au côté de l’église. Ce palais plusieurs fois transformé est devenu en 1911 le Musée des beaux-arts  et d’archéologie de Valence.

Cet édifice religieux est le plus ancien monument de Valence. Consacrée le 5 août 1095 par le pape Urbain II, elle fut détruite lors des guerres de religion, puis reconstruite au XVIIe siècle, fidèle aux plans d’origine. Au XVIIIe siècle, l’évêque Alexandre Milon de Mesme réaménage richement son palais et son église. Il finance notamment  le grand orgue et son buffet, un nouvel autel en marbre et des tableaux. Au XIXe siècle, le clocher est frappé par la foudre. Il est reconstruit, en partie en pierre de Crussol dont la couleur blanche contraste avec le reste de l’édifice essentiellement en molasse.

 Son architecture s'apparente à d'autres monuments d'Auvergne et du Velay, notamment quant à ses décors en pierres polychromes. La cathédrale dispose d'un déambulatoire permettant le passage des pèlerins, qui confirme son rôle d'église étape sur le chemin vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Le cœur de la cathédrale abrite le monument funéraire du Pape Pie VI, mort à Valence en 1799 et prisonnier du Directoire. L'édifice a été classé monument historique en 1862. Sachez enfin que le grand orgue, œuvre du Lyonnais Scherer, date du XVIIIe siècle.

Elle est classée Monument Historique en 1869.

En face de la cathédrale, se trouve l'ancien palais épiscopal qui est devenu un musée. Je n'ai eu que le temps de regarder à travers les vitres, pas celui de le visiter, les essais du spectacle commençaient. J'ai quand même eu le temps de faire le tour de la cathédrale pour la prendre en photos pour vous, mais déjà la musique m'appelait.

Le mapping-video d’une vingtaine de minutes, proposé par la région Auvergne-Rhône-Alpes et conçu sur-mesure par l’association Les Allumeurs de Rêves, retraçait l’histoire de la ville de Valence et de ses hommes, de l’époque romaine jusqu’à aujourd’hui.

Son scénario qui respectait la solennité de la cathédrale Saint-Apollinaire, comprennait neuf séquences :

• Les origines de la ville avec ses trésors antiques, les reliques du palais épiscopal et de la cathédrale,
• Présentation de la région à travers le périple du contrebandier Louis Mandrin,
• Valence, ville de garnison avec Napoléon Bonaparte et les Spahis d’aujourd’hui,
• L’Arménie,
• Le paysage drômois, du Vercors à la Drôme sauvage,
• L’eau : le Rhône, les canaux, les châteaux d’eau,
• Les vergers, les champs de lavande, la biodiversité, la culture biologique,
• Les films du studio Folimage,
• Et enfin, Valence aujourd’hui avec la N7, ses étudiants, sa gastronomie.

Voici le spectacle vu depuis la Place des Ormeaux.

La nuit tombant, le ven s'est fait bien frisqué, il était temps de rentrer. Je serais bien restée jusqu'à la séance suivante pour faire un film, car c'est quand même plus représentatif, mais j'étais frigorifiée. Alors je suis rentrée chez moi, descendant cette fois-ci par la Côte Saint Estève .

Finalement, je prends goût à ces mappings. C'est un sacré boulot de coordination, de création, qui se termine sur de merveilleux spectacles.

J'espère que cela vous plait aussi...

Excellente fin de semaine.

Bisouilles

Calinquette

Comme vous le savez, j'ai séjourné un temps dans le Jura et j'ai surtout apprécié le Mont d'Or, ce fromage qui se mange après être passé au four.

De la peinture rose, de la dentelle assortie, des plumes, le bougeoir dessus, ma boîte s'est transformée en poubelle de table sur ma table de salon, me servant en prime d'ambiance lumineuse.

Depuis j'ai remplacé la bougie par une à LED, pour plus de sécurité, mais c'est tout aussi bien.

J'ai craqué non seulement sur le goût de ce fromage, mais aussi sur les boîtes. J'avance doucement dans la transformation de celles-ci, parce que vous vous en doutez bien, il me reste le grand modèle à relooker... Quand on aime, on ne compte pas.

Alors, qu'en pensez-vous ?

Tout plein de bisous !

Calinquette

A nouvelle semaine, ciel du lundi pour Arlette. (Du moins si Canalblog fonctionne, parce que tous les lundis, la plateforme refuse les notifications)...

C'est simple, chez moi, il est resté bleu tout le temps.

Cependant, je tiens à vous présenter celui que j'ai pris en photos hier, durant ma balade ardéchoise.

J'ai traversé quelques jolis villages pour atteindre mon but.

But, qui était Lalouvesc en Haute Ardèche, à près de mille-cent mètres d'altitude, un haut lieu de pélerinage.

Il faisait un peu frisqué de bonne heure le matin, et le ciel était légèrement voilé. Mais au fur et à mesure que la journée avançait, il est devenu bleu et il a fait bien bon, au final.

J'en profite pour vous montrer (pour les personnes qui ne l'aurait pas encore vue sur mon blog - sinon, un clic ICI), la basilique Saint Régis.

Voilà pour le ciel du lundi. Passons au but de la promenade.

Pas de doute, nous sommes bien en Ardèche. Et comme chaque année, je me suis rendue en ces lieux pour la grande brocante annuelle. Mais, faisons d'abord un petit tour du village.

Non, je vous rassure, je ne suis pas allée les chatouiller, encore moins le mâle...

Voici maintenant l'intérieur de la basilique.

Sa construction commença en 1865 et se termina en 1900, avec l’édification des deux flèches.

On y remarque :

* La châsse où sont conservés les ossements de saint Régis,

* Les reliques de de Saint Thérèse Couderc depuis 2018.

Jean-François Régis naquit à Fontcouverte, entre Narbonne et Carcassonne, le 31 janvier 1597. Il fait ses études au Collège des Pères jésuites à Béziers. A 19 ans, il décide de se faire jésuite et prêtre. Il entre au noviciat à Toulouse. Durant sa formation et sa vie d’apôtre, il va connaître les villes de : Auch, Cahors, Billom, Tournon, Le Puy, Montpellier, Aubenas. Il ira prêcher à Sommières et aux Boutières, près du Mézenc, à Privas et au Cheylard. C’est la mission dans la montagne, dans les campagnes, souvent à travers les tempêtes de neige. Prédication et confessions : de plus en plus de gens veulent voir et entendre le Saint Père, et trouver la paix en se confessant à lui. Lui si vif, impressionnant par sa taille, on le trouve bon et doux ! A 40 ans, il est au Puy en Velay. Et c’est la misère du peuple : la famine, le chômage, la prostitution. Il organise la soupe populaire appelée l’œuvre du Bouillon, une maison d’accueil pour les jeunes filles qu’il arrachait à la prostitution et se démenait pour que l’interdiction de fabriquer la dentelle soit levée. Pendant ce temps, ses catéchismes et ses prédications attiraient de plus en plus de personnes. Et tout cela provoquait de la part de certains : insultes, calomnies et persécutions. Après le Vivarais, son influence s’étendait maintenant sur le Velay. Montregard, Montfaucon, Raucoules voient également Régis. Voilà qu’au milieu de ces missions, Régis semble comprendre qu’il va bientôt mourir : il prend trois jours pour s’y préparer et part avec son compagnon le frère Bideau, pour Lalouvesc, prêcher la mission de Noël. Mais Régis est malade, miné par la fièvre. Cependant, il continue à prêcher et à confesser. Le 31 décembre 1640, un peu avant minuit, il dit à son compagnon : « Ah, mon frère, je vois Notre Seigneur et Notre Dame qui m’ouvrent le Paradis » et il ajoute une prière : « Seigneur, je remets mon âme entre tes mains ». Il avait 43 ans : Ainsi s’en est allé cet homme de prière, de paix, de réconciliation, un homme d’un grand respect pour les petits et les pauvres. Depuis le 2 janvier 1641, jour de ses obsèques, la foule n’a cessé de se rendre à Lalouvesc.    

* Les vitraux où sa vie est évoquée par Lucien Bégule, qui exécuta aussi les verrières du chœur de Fourvière

* Les peintures du chœur, du peintre Décôte, où figurent les pèlerins célèbres venus à La Louvesc.  

La Basilique est la troisième église de La Louvesc depuis la mort de saint Régis. La première église en forme de croix était très petite et très pauvre. Le père régis y fut enterré, sous la grande cloche du côté de l’Evangile. L’emplacement de sa sépulture primitive est situé dans la crypte actuelle, sous le clocher sud.

Une seconde église, construite de 1744 à 1754, orientée de la même manière, remplaça la première. Elle était considérablement plus grande et mieux ornée et comportait, du côté Evangile, une chapelle Saint-Régis, où étaient vénérés les restes du saint.

L'église actuelle, commencée en 1865, consacrée en 1877, est l’œuvre de Pierre Bossan, architecte des basiliques d’Ars et Fourvière à Lyon. Conçue dans un style néo-byzantin, elle est trapue comme il convient à une église de montagne : elle n’a que 11,30 m sous voûte pour une longueur de 50 m et une largeur de 20 m. Elle comporte deux clochers, dont les flèches s’élèvent à 37 m. L’extérieur, en pierres grisâtres, est simple et dépouillé. Seul un groupe sobre de Besqueut, figurant saint Régis entre deux paysans, agrémente le tympan du porche. L’intérieur fait contraste, avec son chœur aux arcades finement ciselées et dorées à la feuille et ses nefs avec leurs variétés de pierres : colonnes de marbre, soubassements et chapiteaux de pierre blanche, arceaux de voûte se détachant sous les couleurs du plafond.

Le chœur restructuré en 1970 est richement décoré avec sa coupole aux grandes figures allégoriques et les peintures du pourtour, œuvres du peintre lyonnais Décote. Elles évoquent les grands pèlerins et les fidèles de La Louvesc.

L’abside, où se trouve la chapelle du Saint Sacrement, est illuminée par les couleurs orange des vitraux, dans la lumière desquelles ressort le tabernacle de cuivre et de bronze harmonieusement éclairé.

Une série de seize vitraux, du maître-verrier Lucien Bégule, nous racontent la vie de saint Régis.

De part et d’autre de la nef, deux chapelles restructurées entre 1970 et 1973 abritent l’une la châsse des reliques de saint Régis, l’autre celles de Sainte Thérèse Couderc.

Marie Victoire Thérèse Couderc est née le 1er février 1805,  dans le diocèse de Viviers.

Très tôt, elle est attirée par la vie religieuse. Lors d’une mission à Sablière, elle est remarquée par le Père Etienne Terme, qui l’envoie rejoindre à Aps le petit groupe de soeurs qu’il avait réunies pour s’occuper de l’éducation des petites filles.

En 1827, Thérèse, avec deux autres soeurs, est envoyée à LaLouvesc pour s’occuper de la “Maison Saint Régis”, fondée par le Père Terme, pour accueillir les femmes venues en pèlerinage. Elle en devint Supérieure et inaugure les journées de recueillement. Le Père Terme leur enseigne les “Exercices de Saint Ignace” et c’est le développement de l’oeuvre des Retraites, la fondation du Cénacle.

La mort du Père Terme, en 1834, risque de mettre l’oeuvre en péril, mais Mère Thérèse la maintient avec l’aide provincial des Jésuites.

Dans la suite, elle fut remplacée comme Supérieure et ne remplit qu’occasionnellement quelques charges, et vécut une longue vie d’humilité et d’union à Dieu.

Elle meurt à Lyon au Cénacle de Fourvière, le 26 Septembre 1885, alors que la Congrégation à entrevoir ce qu’elle doit à sa fondatrice.

Son corps est ramené à LaLouvesc le 29 Septembre 1885.

Le Pape Pie XII la déclare bienheureuse le 4 novembre 1951.

Et le Pape Paul VI la met au rang des Saintes le 10 mai 1970.

La Congrégation de Notre-dame de la Retraite au Cénacle s’est répandue à travers le monde. L’oeuvre des retraites s’est considérablement développée. Le Cénacle de Lalouvesc accueille chaque année des centaines de dames, jeunes filles et religieuses pour des retraites de 8 et même de 30 jours, suivant les “Exercices de Saint Ignace”.

La visite du village se termine ici. Je coupe le billet en deux, sinon vous allez saturer...

A très vite pour la suite.

Gros bisous

Calinquette

Coucou !

Il me restait des créas pour petits cadeaux à vous montrer. Je le fais aujourd'hui, même si le Père Noël est déjà passé.

Que faire avec des bouchons de bouteilles d'eau et du carton ?

Rien de plus simple, des chapeaux magnets.

Pour cela, coller les deux ensemble, les recouvrir de ficelle, et y ajouter du tissu, des fleurs, des plumes, des rubans, de la dentelle, et bien sûr des aimants.

Et cela donne dix modèles différents pour des petits cadeaux à offrir sans modération.

En détails :

A peine finis, deux m'étaient déjà réservés. Les autres sont partis avec mes voeux pour la Nouvelle Année.

Ça vous plait ? Lequel préférez-vous ?

Bisettes de Calinquette

Après mes gnomettes, j'en ai réalisé deux autres, un couple de gnomes chapeautés.

Je me suis servie de deux bouteilles d'eau pour les faire. J'ai utilisé de la feutrine blanche pour les corps, du tissu imitation daim pour les chapeaux, de la dentelle, des plumes, de la laine pour les cheveux de Madame, de la fausse fourrure pour ceux de Monsieur et sa barbe. Sur son chapeau, j'ai ajouté trois petits cadrans anciens de montres.

La famille gnomes s'agrandit pour mon plus grand plaisir. Mine de rien, ceux-ci m'ont pris pas mal d'heures de travail, mais je trouve que mon couple chapeauté est bien mignon.

Bisous tout plein.

Calinquette

Me revoilà. Avec une envie de parler de décoration d'intérieur. Avant d'attaquer ma salle à manger, j'avais commencé par la salle de bains Je vous l'ai montrée en mars dernier telle qu'elle était avant. Un petit rappel en photos :

Les murs étaient peints en parme, un rideau à mes initiales cachait ce qui se trouvait sous la paillasse. Un vieux meuble était décoré d'animaux divers (une envie de mon mari, que je n'aimais pas du tout). Une échelle à poule pour les serviettes.

On se lasse vite du parme en décoration. Je souhaitais autre chose que des animaux dans ma salle de bain que je voulais moderniser. En plus, le rideau était souvent sale et les chats te cachaient dessous, juste sur les serviettes de toilette. Pas très hygiénique.

J'ai peint les murs en vanille.

Ensuite, j'ai commencé par relooker le meuble. J'avais envie de silhouettes de femmes. Je les ai peintes en noir, comme des ombres chinoises, sur du blanc cassé.

Le porte serviettes s'est lui aussi recouvert de blanc cassé.

Tout comme le miroir que j'ai ensuite légèrement patiné de doré.

Ensuite, j'ai fait un cadre sous la paillasse, auquel j'ai mis des portes faites dans du mélaminé de récupération. J'ai peint les mêmes silhouettes que sur le meuble, sur chacune des portes. Et ça donne ceci :

J'ai enlevé plein de petits objets inutiles. Je n'ai gardé que mes plaques émaillées et quelques petites choses, comme ci-dessous un ancien porte éponges. Détails :

J'ai venudu l'ancien lumiaire en cuivre (trop pénible à nettoyer) pour un autre à pampilles.

Voilà. Cela fait trois ans que j'ai fait ça, mais j'ai retrouvé des photos en les transvasant de mon ancien ordinateur à l'actuel. Ainsi cela m'a donné envie de vous montrer ce petit changement.

A bientôt

Calinquette

Vous le savez, j'ai pas mal de brocantes en extérieur. Dernièrement, en ouvrant mes volets, je l'ai vu, lui que j'avais laissé à l'abandon. Et je me suis dit qu'il ferait très bien en déco de Noël. Lui, c'est mon bon vieux sabot. Bien usé par le temps et les intempéries.

Je lui ai redonné une seconde jeunesse. J'ai rebouché les trous et usures avec de la pâte à bois. Je l'ai peint en blanc, et le cuir en noir.

Un petit ruban noir avec des dessins argentés sur le dessus.

Comme j'ai fait beaucoup de petites fleurs pour mes déco de paquets cadeaux (à voir dans un prochain billet), j'en ai pris quelques unes que j'ai mises sur des bouts de fil d'aluminium et que j'ai insérées dans de la ouate, placée dans le sabot.

Et le voilà, non pas au pied du sapin, mais presque...

Ce week-end, comme je faisais des plâtres pour Laurence du blog "Un peu d'hier", il me restait de la préparation et j'ai eu l'idée de faire un moulage de petites fleurs que j'ai collé sur le dessus de mon sabot. Et, ma foi, je trouve que cela le termine bien.

Et oui, n'oubliez pas, la déco de Noël cette année, c'est noir et blanc. Je reste raccord. Et regardez bien le ruban, mémorisez-le. Vous allez bientôt le retrouver sur une autre créa....

Affaire à suivre.

A très vite. Bises

Calinquette

Avant de recevoir le colis de Domi, j'avais trouvé trois fers en brocante. Petit relookage, juste pour le plaisir.

Du vieux rose. Des petits pâtres roses, peints en violet. Une clé charm.

Et les fleurs du jardin, en ce moment.

C'était juste pour le plaisir, avec, encore une fois, les fleurs du jardin en intercalaire.

Pas besoin de grand discours.

Belle soirée à toutes. Gros bisous

Calinquette

Coucou !

Vous vous souvenez, mon billet où je vous annonçais que je je perdais la tête, parce que j'avais fait les poubelles de la décharge ? Pour celles qui ont raté cet épisode, c'est ICI.

Dans les choses que j'avais récupérées, il y avait un vieil arrosoir, tout rouillé. Mais j'ai bien aimé sa forme.

J'ai de suite su ce que j'allais en faire.

Déjà, le peindre avec ma peinture effet zinc. Et oui, il m'en reste encore.

Un transfert ombrelle, et le voilà devenu porte parapluies (ou ombrelles).

Je vous laisse juges.

Ce que j'aime, c'est qu'en fonction de la lumière, la peinture a des effets gris clair ou gris plus foncé.

De suite adopté par Khanna qui a voulu poser à côté de vilain petit canard, presque devenu cygne.

C'est pur bonheur de redonner vie à un objet qui allait finir sa vie dans une broyeuse.

Alors, vous en pensez quoi ?

A votre demande, ci-jointe la photo du produit de transfert utilisé.

Pour info, je pars à nouveau pour une semaine de formation à Villeurbanne. J'essaierai d'être présente pour vous malgré tout. Ouf, c'est la dernière !

Doux bisous

Calinquette

Il y a des jours comme ça, où l'on vit des instants magiques.

Ce fut le cas pour moi samedi dernier.

Cela a commencé par un message :

" Bonjour,
J'aime bien régulièrement faire un petit tour sur votre blog.
Je possède un certain nombre de vieux napperons crochetés main ou brodés mains, avec des jours ou de la dentelle, sur du tissu ancien blanc. Je n'en ferai rien, je n'ai pas envie de les jeter, ce serait dommage, et cela n'intéresses personne autour de moi, alors, au vu de vos réalisations avec ce genre de matériau, je me demande si vous Seriez intéressée par l'envoi de ces napperons (j'habite à côté de Reims 51), il y en a une vingtaine.
 Vous de me dire si cela vous intéresse ou pas, merci de votre réponse.
Je ne demande rien en échange, c'est cadeau.
Bien cordialement.
Corinne"

Comment dire non à une telle attention ?

Aussitôt dit oui, presque reçu !

Que dire sur toutes ces beautés reçues ? Rien, je vous laisse deviner mon émoi devant tout ça. Principalement du Richelieu si rare et si cher par chez moi... Je me tais, regardez :

Merci Corinne. Je suis ravie de tous ces bonheurs ! Il est tellement rare de trouver des personnes désintéressées, maintenant, que j'en apprécie encore plus le geste. Vous êtes adorable !

Le pire, c'est que ce même jour, j'ai reçu un autre colis de Domie. Elle aussi non blogueuse. Suite à mes ennuis personnels, nous avons échangé de nombreux mails privés et une véritable amitié est née entre nous. C'est une belle personne, comme il est précieux d'avoir à ses côtés.

Un livre magnifique. De splendides photos accompagnées de superbes textes. Je ne les ai pas encore tous lu, c'est le genre de chose qui se déguste à petite dose...

Merci douce amie pour ce présent qui me va droit au coeur. Je vais le garder précieusement sur ma table de chevet. Je suis très touchée par ce geste.

Et comme je suis dans les remerciements, je vous montre cette jolie photo que Lydie m'a envoyée.

La journée s'est terminée dans un restaurant indou pakistanais. Nous avons fêté l'anniversaire de Monsieur. Un de plus pris sur la maladie.

Les photos sont moyennes, la lumière était tamisée...

Un week-end qui a commencé sous le signe du bonheur. La vie est bien belle parfois. Et ce, grâce à de bien belles personnes !!!

Vous croyez que c'est fini ? Et bien non ! Lundi un nouveau colis pour moi. Avec un message un peu spécial... D'abord ouvrir les cadeaux, et ensuite lire la lettre. D'ordinaire, je fais l'inverse, mais je me suis pliée à la demande.

En fait, c'est une "Sauterelle", qui, rangeant ses affaires a pensé à la blogueuse qui collectionne les chats. Du coup, sa maman me les a envoyés, ces petits trésors d'enfance qu'elle a voulu me confier. Je vais faire en sorte d'être à la hauteur de la confiance qu'elle a placé en moi ! Je vous laisse voir...

Décidément, dans la famille, la gentillesse une affaire de Coeur (de Breitz) ! Et oui, la sauterelle, c'est la fille de Jeanne...

Merci à vous deux les filles, c'est gentil de penser à moi ! Votre attention m'a beaucoup touchée. Vous êtes géniales.

 Bon, cette fois, c'est fini. Je dois dire que tant de bonheur, ça fait quand même beaucoup ! Donc, j'arrête là. Après, je risque de faire des jalouses. Ce serait triste.

Je vous bisouille tout doux. A bientôt.

Calinquette

Et oui, il en restait encore une dans le garage qui attendait depuis de longs mois que je m'occpe d'elle.

Cette fois, c'est bien la dernière.

Une table de salon en pin.

J'ai peint les pieds en noir mat, le dessus en rouge cerise. Pochoirs N° 152 et étoiles noirs.

Mais celle-ci, je ne la garde pas. Elle est sur le BC et aussi dans la boutique.

Couleurs qui changent des mes habitudes, mais je l'ai sentie ainsi cette dernière table. Et puis sortir de la routine, c'est sympa aussi...

Très belle journée. Gros bisous.

Calinquette

Coucou tout le monde.

Canalblog a encore fait des siennes ! Je n'ai pas reçu vos commentaires sur ma boîte mail, et je n'ai pu y répondre. Je n'ai pu y accéder que par mon tableau de bord. Je tiens à vous remercier pour les compliments que vous avez faits sur nos artisans régionaux. En effet, que de talents !

Je ne suis pas artisane, mais je vous propose quand même de voir mes propres oeuvres...

Avant d'emménager, j'avais acheté un canapé Chesterfield en velours pour mon petit Home Sweet Home.

Sur le Net, il était gris anthracite, mais en réalité il est presque noir. Il m'a servi de lit un bon moment avant que je récupère mes meubles.

J'ai aussi acheté un tapis rose. Avant, monsieur refusait d'en voir un entrer dans la maison. Maintenant, je fais ce que je veux...

Le problème quand on a des chats avec un canapé en velours, ce sont les poils qui s'accrochent... Alors, j'ai fait un dessus de dossier avec de la broderie anglaise. Puis, j'ai recouvert l'assise avec une ancienne housse de sommier.

J'ai fait deux gros coussins avec deux anciennes taies d'oreillers, de la broderie anglaise et de la dentelle.

Au-dessus du canapé, j'ai mis le fronton que j'avais dans ma chambre.

Et au-dessous, mon petit cadre à mon initiale.

Le petit coussin rose que j'ai acheté cet été, et voilà le résultat final.

Ma table de salon, sur laquelle j'ai mis une lampe moderne achetée chez Action, et un petit pot qui devait me servir de petite poubelle, mais qui a fini par contenir mes télécommandes.

J'ai récupéré mon guéridon qui était tout propre à mon départ, mais pas quand il est arrivé ici ! Même le dessus était maculé de taches (je ne retrouve plus la photo). Il a donc fallu le repeindre, lui aussi. Il est devenu blanc, comme le reste, et s'est habillé d'une petite nappe de dentelle.

Les chats aiment bien mon canapé, surtout quand j'y mets mon plaid à pompons...

Un salon Chesterfield Shabby...

A côté du canapé, mes malles chats que ma fille m'avait offertes, ma valise à dentelles, une petite citrouille trouvée dans un magasin de décoration. et les petites nappes chinées cet été.

Ma petite poubelle a été faite à partir d'un ancien cache pot d'orchidées. Bien usé, je l'ai repeint en noir, un peu de dentelle blanche, un ruban rose, et hop !

Le coin télévision. Ma commode et un petit coffre en velours gris que j'ai acheté pour mettre mes plaids.

N'ayant rien pour dormir, j'avais acheté ce Chesterfield quand j'ai intégré mon petit chez moi. Grand bien m'en a pris, car monsieur a élimé l'ancien durant mon absence. Il ne m'a laissé que la moitié d'un canapé pourri !

De la déco d'avant, il a embarqué tous les cadres que j'avais faits, les appliques, le téléphone mural (heureusement, j'ai pu récupérer les petites chaussures de Rachel) et la machine à écrire anciens qu'il m'avait offerts. Selon lui, les cadeaux pour embellir la maison n'ont rien à voir avec des cadeaux personnels...  Encore son côté gentleman ! Il a aussi embarqué la table de nuit shabby que mon gendre m'avait offerte et que j'avais relookée.

Mais j'ai su rebondir, me remeubler avec des nouveautés qui ne me rappellent pas mon passé, contrairement à lui qui vit dans mes relookings...

Voilà mon petit coin salon qui change beaucoup de l'ancien. Avant, je ne pouvais pas faire tout ce que je voulais, et j'étais tout le temps critiquée quand je mettais des touches de shabby. Maintenant, je me régale à faire ce qui me plaît !

Bisous tout doux

Calinquette

Ma soeur m'a confié un boîte afin que je la relooke pour sa belle-fille.

J'ai réfléchi un moment, par rapport aux couleurs que ma nièce affectionne, à savoir le bleu (pas évident de trouve de la dentelle dans ces tons), les orangés et rouges.

Il me fallait aussi cacher la marque du parfumeur. Je ne pouvais pas la peindre puisqu'elle est en carton très fin et que cela aurait gondolé.

Je suis donc allée faire un marché de Valence où je savais que j'allais trouver mon bonheur. A savoir du ruban de satin orange, de la dentelle rouge. L'inspiration était là.

J'ai réalisé des fleurs de satin blanc, avec des feuilles oranges.

J'ai caché la marque avec le ruban de satin et j'ai couvert le tout avec la dentelle large que j'ai achetée. J'en ai ajouté une autre plus petite de couleur orange et voilà le résultat final.

Pour celles qui me connaissent, ce ne sont vraiment pas mes couleurs. Ce fut donc un peu compliqué pour moi de trouver l'inspiration, mais j'y suis arrivée.

A l'heure où je poste, ma nièce n'a pas encore vu sa boîte, mais j'espère avoir été à la hauteur et qu'elle lui plaira.

Ça change de mon rose et de mon violet..;

Douce fin de semaine. Gros bisous.

Calinquette

La dernière fois, je vous ai expliqué la patine que j'ai faite pour mes chandeliers.

J'ai repris la même pour un vieux cadre qui était bordeau à la base et que j'ai poncé pour la transformation.

J'avais dans l'idée de faire un pense bête - porte photos - range courrier.

Pour cela, j'ai choisi un tissu de fond (pour le devant et le derrière), blanc à fleurs bordeaux, posé sur de la ouate.

J'ai fait des poches avec un autre tissu beige et de la dentelle écrue. Pour le pense bête, du ruban de satin bordeau et des clous tapissiers.

Si vous voulez savoir exactement comment j'ai fait, c'est LA.

Mon cadre a plusieurs fonctions. Je vous laisse le découvrir en photos :

Pour une fois, je peux dire que je suis ravie du résultat. En plus, je trouve que cela sort de l'ordinaire. Bref, je suis contente de moi.

Si vous cherchez un range courrier qui fait aussi office depense bête et de porte photos, celui-cise trouve déjà dans ma boutique.

C'est ICI.

Avant de vous laisser, je vous annonce que je participe à un concours floral sur le site

"Promesse de fleurs".

J'ai proposé la photo suivante :

Pouvez-vous voter pour moi ? S'il vous plait...

Je compte sur vous.

Merci d'avance.

Gros poutous.

A très vite

Calinquette

Depuis mon retour  vacances, je suis dans le silence.

Silence, pour ne pas vous ennuyer car je suis encore et toujours malade. J'ai atteint les quarante de fièvre. Toujours pas d'énergie. Je tousse, j'ai le nez qui coule, suis patraque et vis avec des acouphènes en permanence...

J'ai consacré mon énergie à mon travail.

Je suis donc en retard pour vous montrer la gentillesse de deux aminautes.

Nathe et son joli calendrier bustier.

Viviane m'a aussi fait une belle surprise avec son gui.

Merci les filles, j'adore !!!

Autre surprise cette semaine.

Roselyne, ma chef, qui peint admirablement bien m'ai fait mon prénom en chats et matériel de couture.

Je ne résiste pas à l'envie de vous le montrer, avant que je ne lui trouve un cadre.

Je suis passée en silence sur les divers jeux des copinautes. Je rattrape le temps perdu en vous les indiquant. Si vous avez, contrairement à moi, le temps...

Tout d'abord, chez l'Accroche Coeur : un petit jeu romantique. Carole nous propose de gagner des surprises...

Ensuite, chez Dix Doigts au Dix Bis, Even nous propose un peti jeu afin de gagner de vieilles factures.

A l'Heure des Rêves, on fête un an de blog. Odile choisira un des plus jolis commentaires pour un petit cadeau...

Voilà en ce qui concerne ce qui se passe chez les autres. Pardonnez moi les copinettes, mais je n'aurai pas le temps de participer.

Je finirai ce billet par une autre explication sur mon silence. Les événements de la semaine dernière m'ont laissée sans voix. Je n'ai même pas pu commenter vos messages à ce sujet.

J'ai trouvé, hier, quelqu'un qui a su dire ce que je ressens. Je vous laisse cliquer sur la photo pour l'écouter. Ca vaut vraiment le détour !!!

Cet homme a su dire les mots qui se refusaient chez moi !

Voilà pour aujourd'hui.

Je vais essayer de sortir de mon silence, promis.

Mais ce week-end, je profite de mes filles. Nous allons enfin fêter Noël ensemble, ainsi que les vingt cinq ans de Manon...

A toute, je vous souhaite une très belle fin de semaine. Bisouilles

Calinquette

Kikou !

Je ne sais pas vous, mais perso, je manque toujours de rangements. Noël est souvent l'occasion de recevoir des coffrets cadeaux. J'en ai gardé certains et je me suis mise à les relooker.

Voici la première qui était noire et avait contenu du foie gras et autres plaisirs.

Je l'ai peinte en gris, à gros coups de pinceaux pour faire comme un effet bois. J'ai collé dessus des stickers Chantal Thomas.

Elle a retrouvé une seconde vie pour mes petites bidouilles. Bien pratique.

Comme quoi, il ne faut jamais rien jeter.

Information : si vous voulez participer à une belle action allez chez Michèle qui vous dira comment procéder. En ce qui me concerne, c'est fait. Il s'agit de faire parvenir une carte postale pour une gentille dame qui va avoir 90 ans. Le but est qu'elle en reçoive 90 ! Ca ne coûte rien de faire plaisir à une personne âgée qui a une vie difficile... Allez les filles, à vos stylos !!!

Notre amie Jeanne fête les huit ans de son blog. Pour celles qui ne la connaissent pas (ça m'étonnerait) un clic pour accéder aux modalités...

Allez, c'est tout pour aujourd'hui. Plein de BiZouX.

Calinquette

J'espère que cet été vous n'avez pas trop souffert de la chaleur, parce qu'ici, ce fut terrible. Moi qui d'ordinaire ne craint pas, j'ai fini hors service. Mon meilleur outil pendant plusieurs jours fut le ventilateur... Enfin, c'est fini, la fraîcheur est de retour, mais finalement, ce n'est pas mieux. Neuf degrés le matin en partant au boulot, c'est un peu juste lorsque quelques jours avant on avoisinait les quarante... Adieu ventilateur...

Enfin, après vous avoir programmé pendant quelques semaines une série sur la décoration d'intérieur de ma maison (sur les trois dernières années), je reprends les tutos en direct.

Ces derniers quinze  jours,  j'ai pris régulièrement pris mes pinceaux pour décompresser. Et, au final, j'ai fait pas mal de petites choses.

En juillet, j'ai acheté deux petits cadres lors de la brocante de mon village. Le premier, un petit ange doré. Comme souvent, j'ai oublié de faire la photo avant. Cette fois-ci, je l'ai faite à mi-chemin. Imaginez le sur un velours vert bouteille complètement passé...

J'ai donc démonté l'ensemble, enlevé cet affreux velours. J'ai peint le cadre et l'ange en gris, le fond en blanc. Lorsque tout a été sec, j'ai passé une patine blanche sur les parties grises. J'ai remonté le tout, et j'ai accroché mon angelot à côté de mon buffet Henri II. Je vous laisse juges du résultat.

Il n'est pas beau mon petit séraphin ? Il n'a vraiment plus rien à voir avec celui que j'ai acheté.

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Je vous embrasse bien fort et vous dit à très  bientôt.

Calinquette

Voilà, rentrée de mon week-end à Nîmes, où j'ai eu super froid. Un vent de folie. Mais cela ne m'a pens empêchée de ballader et même de chiner. Les photos, ce sera pour plus tard, promis.

En attendant, je vous propose un petit relooking.

Cet été, j'avais trouvé un petit plateau à la brocante de Meysse. Je m'en suis occupée dernièrement et vous le présente dès à présent.

Le plateau avant :

J'ai enlevé le fond. J'ai été obligée de laisser tremper le vitrage un bon moment dans de l'eau. La grande carte postale sur Lalouvesc étant collée dessus, ainsi que des petits rubans multicolores. J'ai ensuite graté tout ça avec un cutter spécial pour les vitres.

J'ai traité mon bois, puis je l'ai peint, pour changer un peu, en gris clair, tout comme le fond, sur lequel j'ai peint des petites fleurs blanches.

Et voici le résultat final :

Entre temps, je me suis amusée à faire des fleurs en tulle gris, dans lesquelles, j'ai mis de vraies roses :

Je trouve que cela va bien avec mon petit plateau.

Et puis, je me suis fait des petites étiquettes Calinquette... Lors de mes échanges avec mes copinautes, cela leur fait un petit souvenir de moi...

N'est-il pas mimi mon petit plateau ? Idéal pour des macarons...

En plus, vous pouvez l'acheter ici.

A la prochaine...

Baci (mot appris de Pat) 

Calinquette

Depuis que j'ai refait ma travailleuse, je m'adonne à nouveau à la couture. J'ai des périodes comme ça.

Et puis, comme je me suis bloqué le dos au boulot, il y a une dizaine de jours - et que je ne peux rester sans rien faire -je me suis occupée, dans mon lit, à faire des petites bricoles en tissus.

Des fleurs, avec de boutons et des perles au centre. Ici de la cotonnade et un bouton ancien.

Là, de a toile de Jouy et une jolie perle achetée en magasin de loisirs créatifs.

De la toile à matelas et un bouton coeur.

Et puis, suite à un billet de Gaëlle, je me suis lancée dans les pompons en tissu, après qu'elle m'a appris à les faire. Merci Gaëlle pour ce partage.

Je les ai faits avec de vieux rideaux de toile et d'organza qui ne me servaient plus. Un petit gland en bas, je suis bien contente du résultat...

Une autre façon de faire des fleurs. Avec de l'organza blanc et gris. Une jolie perle argentée au centre.

Voilà comment j'ai occupé mon temps, en attendant que mon dos se répare, après une séance chez l'osthéopathe...

Et puis, il y a des jours qui s'éclairent dès le matin.

Lorsque j'ai annoncé mon jeu,elle est venue visiter mon blog et a de suite accroché. Une passionnée des chats, elle aussi.

D'emblée, elle m'a proposé de me faire un petit cadeau, à savoir une carte de scrapbooking sur le thème du chat. S'il y a bien un domaine où je suis nulle, c'est celui-là. Après un moment d'embarras, j'ai accepté. Elle m'a demandé mes couleurs préférées et aujourd'hui, voici ce que j'ai reçu de sa part, dans une jolie enveloppe Betty Boop :

C'est une carte en Iris Folding, petits papiers coupés, pliés et collés (je reprends ses mots exacts)

C'est y pas mignon tout ça ? Au moment où je propose des cadeaux, c'est à moi qu'on en fait. Elle n'a même pas voulu qu'on fasse un échange !

Maintenant que vous l'avez vue, je vais la ranger précieusement dans ma bibliothèque à chats.

Merci à toi,Nath, pour ce gentil cadeau qui me fait chaud au coeur ! Tu es trop top ! Gros bisous à toi.

Cliquez sur son prénom et vous accéderez à son domaine, où elle excelle...

A bientôt

Calinquette

Ce qui m'a pris le plus de temps pour ce Noël, ce sont les décorations des cadeaux.

Je suis restée dans le noir et le blanc pour les papiers d'emballage.

Ensuite, j'ai fait plein de petites pivoines de Noël, noires et blanches.

Enfin, j'ai fait une pampille de plâtre par paquet, soit près de trente...

Sur chaque pampille, j'ai mis l'initiale de la personne concernée, avec un tampon.

J'ai glissé le fil de la fleur dans la pampille, avant de le coller sur le paquet.

Une fleur blanche pour les colis noirs et inversement.

Pour ceux qui ont demandé de l'argent, j'ai imprimé des papiers où joyeux Noël est écrit en plusieurs langues. J'ai fait une pampille en papier noir et initiale blanche. J'ai édité ce papier en plusieurs exemplaires, car il m'a servi pour faire des petites boîtes pour mes cadeaux d'invités que je vais mettre sur ma table.

Et les voilà tous en place mes cadeaux de Noël... Au pied du sapin et de la crèche.

Il y a même ceux pour mes chats, les deux petits noirs, en bas, à droite...

Et le gros noir, juste là-dessous, c'est le cadeau que nous nous sommes faits, Monsieur Calinquet et moi-même. Un joli poèle à bois qui devrait être bientôt installé. Il nous manque juste une pièce à recevoir, et nous pourrons nous mettre devant une belle flamme... Il faut dire, qu'en ce qui me concerne, je n'ai jamais chaud avec le chauffage électrique. D'où cet achat.

Demain, je vous montre ma table. D'ici là, je vous embrasse bien fort.

A très vite.

Calinquette