Un miroir chiné il y a au moins deux ans. Retrouvé pour ma brocante du 14 juillet. Et oui, encore. Je n'ai pas fini avec cette période...

Passé entre mes mains, il est devenu beige patiné doré.

Il est normalement réservé !

Un autre que j'ai relooké dans les mêmes tons. Celui à main dont je me sers encore. Il est maintenant assorti aux couleurs de ma salle de bains.

Je suis en congés pour une semaine. Bien heureuse. Je suis tellement épuisée qu'hier je suis partie de la maison à l'heure où je devais commencer le travail. Sachant que j'ai trois quart d'heure de route... J'ai cru me rendormir cinq minutes, mais en fait j'ai fait une heure de rab ! Là, je vais faire une cure de sommeil !!!

Très belle journée, douce fin de semaine et plein de biZouX.

Calinquette

Durant ma petite semaine de congés, je suis descendue dans le Sud Drôme. Oh ! Pas pour le plaisir, puisque j'y suis allée pour un enterrement. Mais j'ai eu plaisir à retrouver des endroits où j'ai passé ma jeunesse et où j'ai travaillé.

Lieux magiques à mes yeux. Paysages remplis de soleil, de Mistral et de vieilles pierres. J'ai eu envie de vous en faire profiter, avec un mélange de photos personnelles et du Net.

La Baume de Transit.

Situé dans la Drôme Provençale, La Baume de Transit est un village agréable au cœur des vignobles de Grignan Les Adhémar. Du sommet de la colline où s’élève encore la Tour haute et massive, couronnée de mâchicoulis très saillants, dernier vestige du château seigneurial, on peut admirer, la vallée du Lez, le Mont Ventoux et la plaine de Bouchet, Suze la Rousse et Sainte Cécile les Vignes.

Certains monuments sont encore présents : son église et ses ruines du château.  La datation des ruines du château a permis de situer sa construction au 12ème siècle pour la partie la plus ancienne et au 15ème pour le donjon crénelé dominant le village. L’église construite à l’époque des croisades fût d’abord une chapelle qui date du 12ème siècle.

Situé sur les confins du Dauphiné, le village de Baume servit autrefois de lieu de transit aux marchandises destinés à l’enclave provençale du comté de Grignan ; de là lui vint son nom de Baume-de-Transit.

La seigneurie appartenait à la maison des Poitiers de Saint-Vallier. C’est ce qui explique le titre de dame de Baume qu’avait pris la célèbre Diane de Poitiers, laquelle serait venue plusieurs fois au château.

Bouchet

La commune est située dans le périmètre des Côtes du Rhône. Le village renferme en son coeur une abbaye cistercienne et une église romane construites au XIIème siècle. Ce village est entouré de vignes et compte de nombreux ruisseaux et trois lavoirs.

Au XIème siècle, Bouchet n'était qu'une maison de chasse cachée parmi les bois, d'où son nom de Boscheto. Au XIIème siècle, Raymond des Baux fit édifier une abbaye cistercienne de religieuses : Notre Dale du Bosquet.

Assiégée et pillée de nombreuses fois, elle fut ruinée après la peste de 1348. En 1413, son domaine fut rattaché à celui d'Aiguebelle puis au collège Saint Nicoles d'Avignon sous le nom de collège du Roure jusqu'à son pillage en 1562 par le Baron des Adrets.

Au XVème siècle des terrains furent vendus à des Auvergnats de St Flour. Le village de BOUCHET était né. Il a appartenu jusqu'au 11 Juillet 1791 au Comtat Venaissin, puis rattaché au Vaucluse de 1793 à l'an VIII de la République avant d'être définitivement Drômois. 

Au XIXème, l'abbaye devint successivement une usine de textile, puis une cave de vieillissement pour les vins des Côtes du Rhône et une salle de réception. Elle est classée au registre supplémentaire des monuments historiques.

L'église romane et l'abbaye forment actuellement un très bel ensemble, rachetée en juin 2005 par la Commune.

La commune a essentiellement une activité rurale consacrée majoritairement à la viticulture. Son vignoble est producteur de côtes-du-rhône et de côtes-du-rhône villages. Les vignerons de la commune sont représentés au sein de la Commanderie des Costes du Rhône, confrérie bachique, qui tient ses assises au château de Suze-la-Rousse.

De retour, passer par Suze la Rousse.

La principale activité est la viticulture qui occupe 1600 hectares de vins AOC, produits et vendus dans plusieurs caves particulières et une cave coopérative. Par ailleurs, le prestigieux Château qui domine le village et ses vignobles,   ancienne propriété des Princes d’Orange, abrite depuis 1978, l'Université du Vin. Celle-ci y développe des actions de sensibilisation et de formation à l'œnologie, notamment grâce à la création d'un jardin ampélographique. l’Université du Vin, établissement privé qui est dédié à la vigne et au vin, accompagné d’un centre de formation, de dégustation et de documentation ainsi que de laboratoires spécifiés.

 Le Château de Suze-la-Rousse, classé monument historique, trône sur son promontoire rocheux au cœur des vignobles des Côtes du Rhône. Il domine de toute sa hauteur un "bourg castral" dont les maisons en pierre se blottissent au pied des remparts du château. Le paysage alentour offre cette variété naturelle typique de la Drôme Provençale.

Au cœur du parc, des vestiges bâtis témoignent des différents âges du site : une glacière enterrée de conception antique, chapelle Saint Michel du XVIIe siècle, un jeu de Paume édifié au XVIème siècle à l'occasion de la visite   du futur Charles IX et de la Reine Mère Catherine de Medicis, un pigeonnier ancien.        Le Vieux Village de Suze, bâti sur le flanc de la Colline appelée la Garenne est riche en sites   archéologiques de toutes époques. Aujourd’hui les Suziens essaient de mettre en valeur leurs vieilles pierres par l’aménagement des calades et par la restauration des maisons anciennes et vestiges historiques.

 Pays de soleil et de ciel bleu, Suze-la-Rousse s'ouvre au visiteur, à la découverte de la Drôme Provençale.

Quelle est belle la Drôme pronvençale ! J'espère que ce billet aura su vous le faire comprendre. Elle cache plein de trésors de ce style.

Même en de tristes circonstances, j'ai pris plaisir à retrouver ces endroits. Pays du vin, de la lavande et des truffes. Tous les sens sont rois dans cette région !

Je vous laisse avec la photo d'un rond point à Saint Paul Trois Châteaux. Celui des trufficulteurs. Je le trouve trop beau !

Belle journée ! Plein de bisous !

Calinquette

Dimanche dernier, nous sommes allés dans un petit village pas très loin de la maison. Il s'y déroulait les castagnades. Non pas que nous soyons fan de châtaigne, bien au contraire. Nous détestons ça. Mais parce qu'un groupe corse s'y produisait dans l'église. De la Corse et des chants polyphoniques nous sommes amoureux.

D'ailleurs, il se dit que la Corse et l'Ardèche se ressemblent. Personnellement, contrairement à ce que disent les ardéchois, je trouve la Corse bien plus belle. Là, je ne vais pas me faire des amis parmi mes congénaires...

Et comme c'est la journée papotages chez Patricia, je vais papoter avec vous sur cette journée.

Je vais en profiter pour vous faire découvrir Chalencon.

Un beau village aux maisons accrochées au flanc de la montagne conique qui lui aurait donné son nom, d’origine celtique, désignant un « tas de pierres en forme de cône ».

Ce site gallo romain a connu au Moyen Âge, une notoriété incontestable : viguerie, puis baronnie dépendant de la famille de Poitiers, ce village fortifié domine la vallée de l’Eyrieux et le plateau de Vernoux.
Sa position stratégique en avait fait un site envié, sur la voie royale n°4 qui allait de la Vallée du Rhône au Puy en Velay. Les marchands trouvaient refuge à l’abri de ses remparts et la vie commerçante allait bon train.
Pendant la période troublée des guerres de religion entre catholiques et protestants, ce site a été pris et repris plusieurs fois.

Le Chalencon d’aujourd’hui a conservé tous ses atouts : un bâti remarquable, des ruelles, calades, échoppes… témoins de son passé ; un patrimoine paysager, belvédère sur les Boutières, un espace protégé situé dans le périmètre du Parc Naturel Régional des Monts d’Ardèche.

Depuis le temple, situé sur l'ancienne place du marché, les artisans et producteurs locaux nous ont proposé leurs produits.

Retour dans la ville haute en franchissant le rempart intérieur à la porte de Besse, aux fondations datées du
XIIIe siècle, classée monument historique en 1927, qui arbore les écussons
mutilés des familles de Chervil et de Poitiers.

Elle fut rebaptisée porte des
Autrichiens en 1815, lorsque Chalencon fut occupé durant trois semaines par ces
derniers, après la défaite de Waterloo.

L'église Saint Pierre. Du bâtiment initial, érigé au XIIe siècle par les moines de Saint-Chaffre, ne subsistent en effet que les fondations. Destructions et reconstructions se sont succédé au long des siècles et sa physionomie actuelle date de l’agrandissement de 1826. Elle est surmontée d’un clocher-mur à trois cloches, dont la plus ancienne a 310 ans. Et surprise : elle possède un orgue !

Belle acoustique pour écouter pendant plus d'une heure le groupe corse ALBA.

Un dernier petit tour en sortant.

Sur la place du temple, au bout de la Place Royale, arrêtons nous un instant ici.

Nous voici devant les célèbres mesures à grain. Datant probablement du XVe siècle, elles sont remarquables tant par leur rareté que par leur parfait état de conservation. Ces trois auges circulaires en granite, dont le fond incliné vers  une petite ouverture permettait l’écoulement  du grain, étaient surmontées d’un boisseau  de bois, non conservé. Ainsi équipées, elles avaient respectivement les capacités suivantes : un sestier (83 litres), un éminé (41 litres) et une quarte (20 litres). Elles servaient par ailleurs à payer les redevances de  la baronnie, en avoine et seigle.

Un groupe local.

La commune descend jusque dans la vallée de l'Eyrieux et l'ancienne voie de chemin de fer. Le Pont de Chervil passant sur la Via Romana. De cette époque, il ne reste que la voie ferrée un train, le Mastrou, que les touristes peuvent prendre en été. Il y a belle lurette que les trains ne passent plus en Ardèche.

Voilà un résumé de l'histoire de Chalencon, petit village ardéchois, situé à sept cents mètres d'altitude.

Un instant ou Corse et Ardèche ont mêlé meurs cultures pour notre plus grand bonheur.

Avant de rentrer à la maison.

Ce fut une semaine billets touristiques. Ca change un peu des bricoles.

J'espère que cela vous aura quand même plu. Je vous souhaite un doux dimanche et vous fais plein de bisouilles. @ très vite.

Calinquette

Encore du bonheur cette semaine !

Parfois un clic peut vous faire sauter de joie... Et le clic, je l'ai fait ICI !

A peine LA découverte, que deux jours après elle était chez moi. Encore plus belle qu'en photo. Je l'ai retournée dans tous les sens pour comprendre comment elle a pu réaliser ce chef d'oeuvre de boîte à cartes, mais je donne ma langue au chat. A chacun son art. Et le sien, elle le maîtrise à merveille. Le tout accompagné d'une superbe carte dentelée. Je vous laisse regarder.

Merci à toi, Monique pour cette superbe création et à la petite main innocente qui a tiré mon numéro.

Trop contente la Calinquette !!! Bien joli cadeau et bien pratique. Encore plein de bisous à vous deux les filles pour ce grand plaisir.

Je vous souhaite un excellent week-end. Boulot pour moi en ce samedi. Grrr ! Déjà que je n'ai pas le temps de bricoler en ce moment et que j'ai plein de projets... Je vais aussi essayer de mettre les petits plâtres en boutique à la demande de certaines. Quand je trouverai cinq minutes.

Portez vous bien. Plein de bisous.

Calinquette

Il y a presque deux ans maintenant, je m'étais fait un sac sur mesure. Mais le temps a fait son oeuvre. Il a bien vécu. Alors, en fin d'année, j'ai récidivé, en l'améliorant.

Pour cela, j'ai pris du tissu et de la dentelle chinés lors d'une brocante. Le voilà.

Agrémenté de fioritures de dentelle sur le devant et les côtés.

Plein de petites poches pour mettre mon bazard. Doublé de gris.

 Il est comme je le souhaitais, bien pratique. Et cette fois ci il ferme !

En plus il a pas mal de succès...

A très bientôt. Bisous !

Calinquette

Le blanc tient une place importante chez moi. Encore un thème que Lylou nous propose d'aborder dans une nouvelle ronde. D'ailleurs, je ne suis pas la seule à l'apprécier... La Miss de la maison aime à s'y poser dessus, à côté du poêle...

Le blanc se met sur les meubles sous forme de napperons.

Dans des boîtes en attendant d'être sortis.

On le trouve en draps de coton ou plus fins.

En taies d'oreillers, en serviettes. Si possible aux initiales des habitants.

Il habille des berceaux.

Le blanc est aussi dessus de lit.

Nappes. De celle pour le thé à celles pour un repas de famille.

Des rideaux sont blancs.

Et puis il y a les dentelles et broderies.

Les pochettes.

Le Blanc qui attend la réalisation d'un grand projet.

Et puis ma collection de mouchoirs anciens. Chinés, de famille ou cadeaux.

Les vieux cols qui attendent une nouvelle vie.

Quelques vêtements anciens. Qui se retrouvent chacun à leur tour (souvent en supperposition) sur mon mannequin.

Même les tabliers sont blancs. Celui de ma mère tout comme celui de bouteille.

Chez moi, même les chaises de la cuisine sont habillées de blanc.

Bref, le blanc a bien sa place dans ma maison. Et la ronde de Lylou m'a permis d'en sortir une partie pour partager mon amour du vieux linge avec vous.

J'espère que ça vous aura plu.

Je vous souhaite un excellent week-end. Plein de bisouilles.

Calinquette

Kikou !

J'espère que vous allez bien... Aujourd'hui, un petit relook.

Celui de deux cintres en bois marron, chinés l'été dernier.

Je les ai peints en blanc. Une inscription "Madame" sur l'un, "Monsieur" sur l'autre.

Chacun le sien, pas de jaloux ! Je les ai mis dans la boutique, colonne de droite du blog...

Belle journée, gros bisous.

Calinquette

Avant de commencer ce billet, un grand merci à Nathe pour ses jolis voeux de Pâques...

...et à Catherine pour ses deux deux magnifiques cartes chats, en remerciement des cadeaux qu'elle a gagné à mon anniblog.

C'est toujours si agréable de trouver de tels trésors dans sa boîte aux lettres ! Merci les filles !!!

 Changement brutal de sujet...

En fin d'année dernière, je me suis amusée à faire des petits carrés de toutes les couleurs. Mais pour quoi faire ?

Simplement revenir à de vieilles amours, le patchwork. De manière à utiliser des restes de tissus.

Modèle tout simple.

Molleton à l'intérieur, c'est devenu un tapis pour mes toilettes. Bien plus grand que ceux du commerce. Ce n'est pas que je sois fan de ce genre de truc, mais après un AVC...

Et comme j'y étais, j'en ai fait deux autres comme celui-ci :

Petite couture sans prétention... Au final, ça sert de savoir coudre. On ne jette pas le moindre bout de tissu et avec on fait des trucs sur mesure...

Pour finir, Fleurdelin m'a envoyé un message que je relaie ici.

Si vous voulez faire un joli geste, c'est ICI. Un petit geste pour une grande cause... Ce qui serait encore mieux, ce serait de faire suivre sur vos blogs. Plus on sera nombreuses, plus on récoltera de quoi aider cette famille... On compte sur vous !

 Bisous tout doux !

Merci à toutes pour vos gentils commentaires sur mes Pâques. Et bienvenue à mes nouvelles abonnées.

Calinquette

Petite avancée dans les participations à mon anniblog. Quelques photos supplémentaires sont arrivées dans ma boîte mail, que je partage avec vous.

L'arbre des quatre saisons d'Irène.

Les crocus de Muriel.

Quatre jolis pioupious d'Odile.

Quatre nounours tout doux de Catherine (sans blog).

Et le quatre si classe de Brigitte.

Quatre sens de direction chez Christine.

 Iris me propose ses quatre premières cartes scrapées.

Cela fait donc 23 participations à ce jour. Nous sommes bien loin de battre les 48 photos de l'an dernier, même pas la moitié...

Alors les filles !!! Je compte sur vous !

Petit récapitulatifs de toutes les contributions :

J'espère en avoir encore...

Je ne suis pas la seule à fêter l'anniversaire de mon blog.

Christine souffle, elle aussi, quatre bougies.

Une autre Christine fête le même âge !!!

Et pendant qu'on parle des copinautes, un petit clin d'oeil à Sara Lauraqui n'a plus le temps de publier sur son blog, mais qui continue à suivre les nôtres. Elle m'a passé plusieurs commandes ces derniers mois et m'a envoyé des photos in situ que je partage avec vous.

Enfin, pour celles qui cherchent une gîte pour les vacances d'été, Domi a enfin fini les siens et elle est prête à vous accueillir chez elle, à Uzès ! Cliquez sur l'image pour accéder à son univers.

La blogo reste un doux partage.

Belle journée à tous. Plein de bisouilles

Calinquette

Dans les dimensions adaptées, j'ai trouvé une belle serviette, de la dentelle que j'ai accompagnées de tissu.

Après les tapis de toilettes, j'ai en ai fait un pour la salle de bains. En parfait harmonie avec les rideaux.

Dès que je trouve une autre serviette qui me plait, je récidive...

Bien à vous. Doux bisous.

Calinquette

J'ai récidivé. Je n'ai pas pu m'en empêcher. Je trouvais qu'il en manquait un au milieu et quoi de plus romantique qu'un rond ?

Un napperon carré à la base. De la broderie anglaise qui était autour du berceau de mes filles quand elles étaient bébés. Et hop ! Un tout dernier.

Maintenant je suis contente, c'est parfait.

Bon, cette fois, j'arrête.

Bisouilles !

Calinquette

Il y a un certain temps c'était l'anniversaire de mon amie Bouchra. Avec un peu de retard, je lui ai envoyé son cadeau. Il me fallait quelque chose d'utile et de pas trop volumineux étant donné qu'elle était dans les cartons de déménagement. J'ai donc eu l'idée de sortir du tissu éponge rose et des petits napperons dans les tons.

Avec tout ça, je lui ai fait des essuie mains en forme de cônes.

Petits cadeaux sans prétention, pour lesquels je me suis bien amusée. Je me dis même que je vais certainement m'en faire pour moi. Je trouve ça mimi.

Bisous ! Bisous !

Calinquette

En fin de semaine dernière, j'ai passé deux jours dans le Nord Drôme, à Tersanne (à côté d'Hauterives où se trouve le palais du facteur cheval). S'y déroulait le congrès de mon syndicat. Dans un cadre tellement sympathique que je ne résiste pas à l'envie de vous montrer les photos que j'ai prises là-bas. Même si la pluie s'était invitée, cela ne m'a pas empêchée d'apprécier les vieille pierres de ce lieu très argéable.

Nous navons pas pu profiter de la piscine, trop froid !

é.

Un bien beau gîte. Voici la chambre où j'ai dormi comme un bébé.

Et puis je me suis fait une super copine qui ne m'a pas quittée...

Deux jours bien agréables, même si studieux. Dans un beau décor où le soleil nous a manqué.

Par contre cela marque un changement d'importance en ce qui me concerne. Je pense que je n'aurais plus beaucoup de temps pour venir sur mon blog. En effet, le dernier jour, en plus d'être la comptable, j'ai été élue trésorière, membre du secrétariat et du conseil syndical. Ce qui fait que je vais êtres très occupée !!!

J'ai encore des choses à vous montrer, très en retard entre mes publications et mes créations. Mais après l'été, je crois que vous ne me verrez plus beaucoup. J'espère que vous comprendrez et ne m'en voudrez pas.

Dans ma boîte, les choses évoluent d'une manière trop difficile à avaler. Alors si je peux faire quelque chose pour faire reculer la bêtise managériale, c'est maintenant ou jamais...

Avant de vous quitter, une info : mon amie Patricia fête les six ans de son blog. Une petite visite s'impose ICI ! D'autant plus qu'il y a non pas un, mais deux cadeaux à gagner...

Je vous souhaite une belle fin de semaine.

Bisouilles

Calinquette

Inspirée par les essuie mains en forme de cônes que j'avais faits pour Bouchra, j'ai eu envie d'en faire pour moi. Hélas, plus de napperons. Alors j'ai sorti ma boîte à dentelles et après plusieurs essais je me suis décidée et cela a donné ça ;

Et je ne suis pas déçue du résultat. Il me satisfont bien mes essuie mains. Et vous, qu'en pensez vous ???

Douce journée. Bisouilles.

Calinquette

Voilà la fin de mon séjour à Paris. Ville aux mille visages où je me suis promenée le soir, après mes cours, prenant des photos au hasard de mes pas. Comme les bains douche en face de mon hôtel, ces anciens garde manger accrochés aux murs.

Des peintures et écrits.

Des maisons

Des objets abandonnés au bord d'une route. Si je vivais là, il est des choses que j'aurais pu récupérer pour les relooker...

Des églises.

Des rencontres au gré de mes pas.

Des plantations dans d'anciens sacs de dépôt de courrier.

Des fleurs.

Et puis jeudi soir, j'avais rendez vous avec ma petite fleur. Celles qui la connaissent sous le nom de Fleurdelin savent de qui je parle. Elle suit mon blog depuis le début ou presque. Et nous nous sommes enfin rencontrées. Nous avons mangé dans un petit bistrot très animé.

Riton a mis l'ambiance toute la soirée avec son orgue de barbarie et sa forte voix, nous entraînant dans ses chansons.

Le temps a passé très vite, mais il a bien fallu nous quitter. J'ai passé un agréablement avec Ma fleur et son adorable fils. La semaine s'est terminée en beauté.

De retour à l'hôtel, j'ai déballé et apprécié les jolis chats qu'elle m'a offerts en début de soirée. Elle a ajouté un ange en cire tout juste moulé qui sent délicieusement bon. Encore merci ma belle pour ces doux moments de partage.

Et puis il a bien fallu rentrer. Le temps toujours aussi gris.

Chez moi, j'ai retrouvé le soleil et la chaleur. Enfin.

Et une enveloppe m'attendait. J'ai été tirée au sort chez Nadia et elle m'a envoyé mon cadeau. Une superbe plaquette d'aiguilles. Moi qui aime coudre !!! (Les photos sont de chez elle).

Voilà. Une semaine studieuse et remplie d'échanges et de souvenirs. Deux jours ensuite pour faire la lessive et préparer les bagages... Direction les vacances. Vous l'aurez compris, ces billets sur Paris ont été enregistrés. Je suis partie vers d'autres endroits. Revenue avec plein de photos, mais cela ne vous surprendra pas. Affaire à suivre. Ce qui explique mon absence, mon silence sur vos blogs que j'ai quand même visités... Je vous en parlerai plus tard...

Je vous fais plein de bisouilles.

Calinquette

La dernière semaine de congés est achevée. Ce matin, je reprends le chemin du travail. Comme ça va être dur !

J'ai commencé de trier mes photos et comme vous me l'avez si gentillement demandé, je vais vous emmener avec moi tout au long de notre périple.

Partis dans la nuit du dimanche au lundi, nous avons roulé jusqu'à peu près trois heures du matin, pour dormir dans le van sur la place d'un petit village. Nous avons ensuite repris la route au petit matin, traversant une partie de l'Italie du Nord.

Quelques photos prises sur la route. Côté France.

Côté Italie. Beaucoup de grandes propriétés en briques rouges, à l'abandon. Et que de rizières !

Des abeilles, tout plein d'abeilles contre ce mur...

Puis le soir, arrêt non prévu au bord du lac de Garde. Nous avons trouvé un camping bien sympathique pour prendre une douche et y passer la nuit.

Nous y avons merveilleusement bien dormi. Et la cerise sur le gâteau a été ce superbe lever de soleil à notre réveil. Notre véhicule était garé au bord du lac, c'est la première chose qu'on a vue en nous réveillant.

Comme c'est lundi, je l'offre et spécialement à Arlette & Sylvie) pour notre rendez vous hebdomadaire.

C'était juste la mise en bouche. Suite de nos aventures dans de prochains billets.

Belle semaine et plein de bisouilles.

Calinquette

Cet été, ma soeur m'a amené des tissus dont elle ne faisait rien et plein de perles dans une vieille boîte en osier. Une fois le contenu rangé, il restait le contenant. J'étais prête à la jeter quand mon regard s'est posé sur du tissu orange...

Patricia allait fêter son anniversaire et j'ai décidé de lui mettre ses cadeaux dans un écrin moelleux, aux couleurs de son salon. J'ai mis de la ouate sur les côtés, le fond et le dessus, j'ai emballé le tout avec du tissu, du ruban de satin violet, quelques perles et hop !

Il ne restait plus qu'à y glisser deux ou trois bricoles dedans (voir photo ci-dessous prise par Patricia). Parti en Isère, le panier relooké a fait le bonheur de sa nouvelle propriétaire. Comme quoi, il ne faut jamais rien jeter. Tout est transformable !

Belle journée. De gros bisous.

Calinquette

Cette fois, une toupie, le haut d'une autre, le tout peint en blanc, avec une corolle de bougeoir.

On mélange tout, et ça donne encore un truc qui ne sert à rien, mais qui me plait.

Et avec le cadre rose devenu plateau, j'ai un support à tous mes trucs qui ne servent à rien mais qui me plaisent bien.

Avez vous aussi créé des trucs inutiles pour le plaisir ?

Bisouilles

Calinquette

En effet, le compte à rebours a commencé.

Noël sera bientôt là, et il va falloir songer sérieusement aux préparatifs.

D'ordinaire, je choisis une couleur pour donner le ton à ces fêtes. Mais cette année, j'ai voulu innover.

Le thème sera différent. Passionnée de chats, comme vous le savez, j'ai décidé de les mettre à l'honneur.

Ce sera donc un ChatNoël.

Pour commencer, il fallait bien faire la couronne. J'en ai fait une toute simple en lin, sur laquelle j'ai accroché un chat (cadeau de copinaute).

Et comme c'est le premier dimanche de l'avent, il fallait bien s'occuper des bougies.

Rien de plus simple, une impression de quatre belles images collées sur les quatre bougies.

Je sens que vous allez me poser la question concernant cette oie, intruse parmi les chats. C'est tout simplement mon mari qui est revenu avec il y a quelques jours. Parce qu'il sait que je les aime vraiment beaucoup, elles aussi.

Voilà, je vous souhaite un beau dimanche de l'avent.

Tout plein de bisouilles.

Calinquette

Je passe vite fait pour vous donner deux informations.

La première concerne un anniblog. Sept ans !

Un petit clic ICI pour vous rendre chez une gentille copinette, une des premières à s'être inscrite sur mon blog.

Et puis, ma marraine de blog organise un jeu pour gagner ceci :

De quoi occuper votre soirée... Que je vous souhaite douce.

Faites de beaux rêves. Gros bisous.

Calinquette

A Châtillon, se trouvent deux musées. Le premier, Traditions et vie, nous le devons à une dame, aujourd'hui âgée de 102 ans, encore en vie, qui, avec son mari, a rassemblé des centaines d'objets et costumes traditionnels, dans les années 1900.

On passe à proximité du couvent des ursulines pour y accéder. C'est là que nous est venue l'envie d'acheter les petits pains de Châtillon (voir billet précédent).

La visite se fait comme si on vivait la vie de ce couple, de l'école à la vie d'adulte, détaillant le quotidien d'une famille du début du vingtième siècle. Un cahier explicatif nous est remis à l'entrée. Chaque objet est numéroté permettant de savoir ce que c'est grâce aux explications. Tout est vraiment bien fait.

Nous commençons par l'école. La petite Marie-Jeanne suis les cours dans l'attente de réussir son brevet. De nombreux diplômes sont affichés, ainsi que des échantillons de cours de couture et de broderie de l'époque.

En poursuivant notre chemin, nous tombons sur Cuba. Un chouca que notre guide a trouvé blessé en rentrant d'une soirée cubaine. D'où son nom. Et elle, d'ajouter, lorsque je le remettrai dans la nature, ce sera Cuba libre ! Belle image... En attendant de finir de se refaire une santé, il vit dans le musée.

Nous arrivons dans la maison de Marie-Jeanne. Elle y fait la vaisselle, pendant que le père est à table et que la mère vaque à ses occupations. La grand mère est près du lit à surveiller le petit dernier.

On sort dans la cours et on y trouve la cave. Tout y est pour l'entretien de la terre et de la vigne, la vinification.

Nous montons à l'étage. Tous les outils de paysans se trouvent là, ainsi que des corps de métiers.

Les chanvrières.

Les semailles et autre travaux des champs. La lessive.

La réparation des outils. La maison au moment de Noël.

Les plantes médicinales, la fabrication du pain et sa cuisson, la réalisation des fromages.

Et puis on arrive devant la boutique de la repasseuse. Vous imaginez comme j'aurais aimé repartir avec tout ce beau linge !!!

On avance encore un peu et on arrive sous les halles, un jour de marché. La place est fort animée.

D'autres objets du quotidien se présentent à nos yeux. Une cardeuse, des bouillottes et chaufferettes, des lampes.

Et on tourne et se retourne pour regarder encore et encore ce bel endroit, rempli de trésors.

On voit aussi que la guerre est passée par là, avec ses adieux du moment.

Alors que nous descendons vers les jeux d'enfants, Cuba nous rejoint. Il se perche d'abord sur mon chapeau avant de voler sur l'épaule de ma fille pour lui picorer ses lunettes...

La visite se termine. Le livre de la vie de Marie-Jeanne et Honoré se referme.

Nous en avons pris plein les mirettes et avons été transportés dans un autre monde durant près d'une heure.

J'espère que cela vous aura plu. Il reste le second musée, mais il faudra attendre encore un peu.

Doux dimanche, gros bisous.

Calinquette

Après la Corrèze, nous voici de retour dans le Cantal, au coeur du Massif Central.

Nous arrivons à Aurillac, petite ville située à une moyenne de 680 mètres d'altitude, au pied des Monts du Cantal,  dans un petit bassin sédimentaire. 

Capitale historique du parapluie, Aurillac est à l'origine de plus de la moitié de la production française, ce qui représentait 250000 unités en 1999, et fournissait 100 emplois. Cette industrie a subi plusieurs décennies de déclin à la fin du XXe siècle. Pour se renforcer, les fabricants de parapluie aurillacois se sont regroupés en 1997 au sein d'un GIE et d'un label, L'Aurillac Parapluie.

La légende du parapluie à Aurillac

La légende veut que la Jordanne, rivière qui traverse notre ville millénaire, charrie des paillettes d’or. Cet or était échangé sur place contre du cuivre que rapportaient d’Espagne les pèlerins du nord de l’Europe revenant de St Jacques de Compostelle. Ainsi naquit dès le Moyen Age à Aurillac une tradition de batteurs de cuivre. A partir de ce cuivre, les artisans locaux réalisaient les pièces métalliques telles que le coulant, la noix, les aiguillettes, entrant dans la fabrication du parapluie. De leur côté, les éleveurs cantaliens qui allaient en Espagne vendre leur bétail, ramenaient de la toile de coton à partir de laquelle furent faites les premières couvertures. Tout était donc réuni pour faire d’Aurillac le berceau du parapluie.

 Tout a commencé avec Alexandre Périer issu du pays de Marmanhac. Alexandre part sur les routes dès l’âge de 15 ans. Colporteur, marchand, rétameur, il devient ambulant de parapluies grâce à son cousin des Deux-Sèvres. De retour dans le Cantal en 1844, après avoir épousé Elisa Combadière de Saint Simon, il met à profit son idée de fabriquer des parapluies en terre aurillacoise. Il crée son atelier place de l’Hôtel de Ville avant de s’associer à Durand Lafon.

Dès 1862 l’entreprise emploie 130 ouvriers et 90 travailleurs à domicile. En 1877 il change d’adresse et s’installe derrière le Palais de Justice. En 1884 son associé le quitte et il crée une nouvelle société dénommée "Alexandre Perier et compagnie".

 1898 : la construction de la fabrique de parapluies

 Une quinzaine d'année après avoir créé son entreprise et pour assurer son développement, Durand Lafon et son épouse Thérèse Bois construisent en 1898 les deux bâtiments de La Manufacture qui vont devenir un des fleurons de l'industrie aurillacoise du début du siècle.

 Quelques messages gravés à la main sur les murs de la fabrique témoignent de la rudesse des conditions de travail. Avec autant d'espaces vitrés, il y faisait trés froid. Pourtant les concepteurs avaient installé un impressionnant système de chauffage à air pulsé découvert lors du chantier de reconstruction intérieure en 2007 et 2008. Chauffé dans des conduits en fonte de larges diamètres au coeur d'un four alimenté au charbon, l'air circulait dans des conduits carrés fait de briques et de platres, desservant tout le bâtiment sous le parquet. Un canal traversant le bâtiment principal de part en part dans le sous-sol assurait l'alimentation en eau.

 Le "pépin" vit son âge d’or et en 1900 le Cantal présente ses parapluies à l’Exposition universelle de Paris. Cette réussite s’accompagne de l’éveil de la conscience ouvrière pour les femmes qui travaillent à domicile pour un salaire de misère.

En 1928, Aurillac comptait 250 ouvriers, 500 ouvrières à domicile pour une fabrication de 1.500.000 parapluies

La ville possède de beaux monuments, tels que le château de Saint-Etienne et l'Eglise Saint Géraud d'Aurillac. Un de ses évènements culturels phares est le Festival d'Aurillac, manifestation internationale de théâtre de rue.

Après ce petit moment d'histoire, passons aux photos...

Il y a beaucoup d'anciennes échoppes abandonnées dans cette ville. Quel dommage !

Au détour d'une rue, une petite brocante à tomber. Plein de belles choses à chiner, de jolies céations de la dame qui tient le magasin, le tout à des prix fort raisonnables. Nous y sommes restés un bon moment. Je ne vous dis pas si j'étais sur place... La carte bleue chaufferait. J'ai quand même été raisonnable, mais cela n'a pas été facile avec tout les beau linge ancien qu'elle avait ! Mais j'ai pris sa carte et je peux aller quand je veux sur son site, que je partage volontiers avec vous :

Les heures perdues de Jeanne.

En arrivant dans cette rue, nous avons été éblouis par toutes ces belles couleurs. Un nombre incalculable de parapluies au-dessus de nos têtes. C'était superbe !

Là, je n'ai pas testé, même si un Monsieur m'a dit que j'avais tort... Pas du tout inspirée par ces testicules de coqs...

Je garderais un bon souvenir de cette jolie petite ville du Cantal. Ses rues étroites, ses maisons à colombage, ses échoppes anciennes et sa belle brocante. Mais il a bien fallu partir. Nous devions rentrer le soir à la maison et il restait quand même pas mal de route à faire.

Août est déjà bien avancé. Il me reste encore au moins un billet à partager avec vous sur les beaux endroits que nous avons vus au mois de juillet. Alors, je vous dis à bientôt pour un nouveau dépaysement.

BiZoux

Calinquette

Contente que la première visite vous ait plu. Voici donc la suite de Châtillon sur Chalaronne.

Nous avançons et passons à proximité de l'ancien hôpital. Nous y reviendrons plus tard pour une visite approfondie.

Un ancien grenier à sel.

Une petite montée qui nous mène au château. Bien plus tranquille qu'à Trévoux !

L'accès au château était interdit, en raison de la préparation d'une fête médiévale. Mais cela ne nous a pas empêchés d'en faire le tour.

Puis, nous sommes redescendus pour aller pique niquer au bord de la Chalaronne.

Retour en ville pour trouver un café à déguster.

Et qui dit café, dit petites douceurs et spécialités. Vacances obligent ! Un régal !

Le café et les douceurs finis, nous sommes allés visiter les deux musées.

Vous l'aurez compris, ce sera pour une prochaine fois...

@ très vite pour la suite.

Bisous

Calinquette

Tout a une fin. Dernier jour de notre périple. Il nous fallait être à la maison le soir, ma fille arrivant pour passer quelques jours chez nous.

Les paysages étaient bien agréables à regarder. Nous avons fait quelques achats de bons produits du pays.

En poursuivant notre route, nous sommes tombés sur un village où nous avons fait une halte que nous n'avons pas regrettée. Une jolie découverte de hasard, Chaudes-Aigues.

Chaudes-Aigues, la plus méridionale des stations d'Auvergne, est placée sous le signe de la chaleur. Nichée entre les Monts du Cantal, de la Margeride et de l'Aubrac, dans le ravin du Remontalou, Chaudes-Aigues est surtout connue pour ses eaux thermales qui, avec 82° C à l'émergence, sont les plus chaudes d'Europe. Grâce à ses sources (une trentaine) chaudes qui en font une station thermale, Chaudes-Aigues est une ville où la distribution gratuite d'eau courante chaude dans les maisons est pratiquée depuis l'antiquité. 

Plusieurs sources étaient exploitées par les Romains, une trentaine d'entre elles le sont toujours et débitent une moyenne journalière de 15 000 hl. d'eau, dont la température va de 52 à 82°C. 

Véritable passoire, la ville est percée d'une trentaine de sources surgies du plus profond de la roche, par des failles, dont on se plaît à imaginer qu'elles ouvrent sur l'enfer. La plus prestigieuse, celle du Par, est la plus abondante et aussi la plus chaude. elle fournit à elle seule la moitié de la production d'eau de la ville. Le nom de cette source vient du fait que les cochons y était « parés », c’est-à-dire nettoyés, épilés grâce à l'eau chaude. L'eau servait aussi à parer les pieds et têtes de veaux, et à dégraisser la laine des moutons.

Elle alimente pas moins de sept fontaines publiques dans la ville, autour desquelles s'organisent huit quartiers. Sur chacun d'entre eux veille un saint, enfermé dans une niche de verre accrochée au mur d'une maison : ces statues, dorées, polychromes et dont l'origine remonte pour la plupart au XVIIIème siècle, font la fierté des Caldaguès, qui les honorent une fois l'an. Ainsi sacralisée, l'eau de Chaudes-Aigues, nonobstant son odeur de souffre et sa couleur rouille, concourt depuis toujours à la vie de la cité. Déjà, les romains goûtaient les bienfaits des " calidas aquae " (les eaux chaudes), au Moyen-âge, paralytiques et lépreux venaient s'y baigner.

Au Moyen-âge encore, on mit au point un système de chauffage central d’une simplicité biblique, qui perdure depuis : il consiste en un réseau de canaux qui distribuent l’eau chaude à plus de 300 maisons, lesquelles dissimulent, sous une dalle du rez-de-chaussée, un réservoir où l’eau s’accumule, réglée par une vanne.

Ce système fait ses preuves depuis plus de six cent ans, même si aujourd'hui, le PVC a remplacé les conduites en bois de pin et que certains habitants, heureux possesseurs de sources privées, disposent d'échangeurs thermiques qui alimentent les robinets en eau chaude. En sorte que, du 24 octobre au 31 avril, les Caldaguès se chauffent à peu de frais, tandis que le reste de l'année, l'eau chaude est réservée au lavoir, à la piscine et à l'établissement thermal...

La source du Par. Vous mettez un oeuf dans une casserole sous le jet d'eau, treize minutes après, il est cuit. Un oeuf dur !

Une belle brocante avec plein de choses qu'on ne trouve pas chez nous ! Monsieur y a trouvé une veste ancienne de paysan et moi un bien beau corset.

Après cette visite qui n'était pas prévue, nous avons quitté le Cantal pour rejoindre notre Ardèche où les paysages sont bien beaux, eux aussi.

Nous avons fait encore une petite halte pour ramasser quelques myrtilles à 1400 mètres d'altitude, juste histoire de prolonger encore un peu le bon temps des vacances...

Le récit de nos vacances s'achève ici. J'espère que tous ces beaux endroits que nous avons traversés vous auront plu.

Je vous retrouve une prochaine fois pour d'autres histoires. En attendant, je vous fais plein de bisous et vos dit à bientôt.

Calinquette