Comme nous n'avions pas le temps d'aller en Alsace, cette année, j'ai eu envie d'aller voir le marché de Noël à Nancy, ne l'ayant jamais fait.

Nancy ancienne capitale du royaume de Lorraine, est une très belle ville avec un centre historique où se trouvent des bâtiments datant du Moyen Age et de la Renaissance. Trois places (Stanislas, Carrière et d'Alliance) où donnent les bâtiments du XVIIIème siècle, sont le résultat de la volonté du roi polonais Stanislas Lesczynski, qui, après avoir reçu la couronne polonaise a été couronné Duc de Lorraine. Ces places ont été déclarées patrimoine mondial de l'UNESCO.

Nous avons garé la voiture Porte de la Craffe. Nous avons rejoint le centre ville, où un petit train attendait de nous montrer la ville et les endroits où se trouvaient les marchés.

Nous avons quitté le train au niveau de la Place Carrière où se trouvait la patinoire.

Puis, nous avons arpenté les belles rues décorées, et apprécié de bien jolies vitrines.

Les marché de Noël se trouvait sur la Place Charles III, au pied de l'église Saint Sébastien.

Là, se trouvait la maison du Saint Nicolas, superbement décorée et où on pouvait acheter de jolis objets de Noël.

J'ai vraiment apprécié ce marché.

A côté du centre commercial Saint Sébastien, se trouvait une roulotte où une étrange et belle machine a attiré notre attention. Elle s'est avérée être un gaufrier géant, créant de grandes gaufres fines et croustillantes à souhait. En fait, cet établissement existe depuis 1880. Ce sont les gaufres Meire. Je vous invite à clier ICI pour en savoir plus.

Un dernier coup d'oeil à la Place Charles III, avant de rebrousser chemin en passant par de belles rues comerçantes.

Nous voici arrivées à la Place Stanislas.

Oui, mais bon... Ce sera pour la prochaine fois... A très vite.

Bisous de Calinquette

C'est à Metz, sur les berges de la Moselle au coeur du Jardin Fabert, que le Département de la Moselle nous convie à suivre le chemin des rêves illuminés : le sentier des lanternes.

On s’y presse, on y chemine en famille, on s’y émerveille… Le Sentier des Lanternes de Noël est devenu au fil des ans une véritable institution, « la » balade à ne manquer sous aucun prétexte, pour rêver à la lueur des lutins, poupées, et autres merveilles illuminées à l'occasion du marché de Noël.

Plus de quatre cents lanternes de toutes tailles et de toutes formes attendent les visiteurs, le long d'un parcours dédié à la découverte des traditions de Noël.

Trois étapes rythmaient le Sentier des Lanternes :

• Le temps de l’Avent, une sorte de mise en bouche aux saveurs de pains d’épices et de petits gâteaux de Noël ;
• Le temps de la Saint-Nicolas, en présence du saint patron des écoliers ;
• Le temps de Noël, une apothéose au cours de laquelle le Sentier des Lanternes se parait de ses plus beaux atours pour créer une atmosphère féerique et plonger dans la magie de Noël.

Allez, je vous emmène...

C'est la deuxième fois que je parcours ce sentier, et même s'il a été modifié, je me régale toujours autant.

En espérant que vous aussi vous aurez retrouvé le temps de ce billet, votre âme d'enfants...

Bises de Calinquette

1220 – 2020 : « La lanterne du bon Dieu », 800 ans de lumière

Depuis 800 ans, la lanterne du bon Dieu, entendez la Cathédrale Saint Etienne, rayonne sur Metz !

Le monument englobe en réalité deux bâtiments : la cathédrale et la collégiale Notre-Dame-la-Ronde, construite vers 1186 et remaniée pour s’insérer à l’ensemble. Les deux tours de la cathédrale marquent la jonction entre ces deux églises. Le portail de la Vierge, entrée actuelle de la cathédrale, était l’un des portails de Notre-Dame-la-Ronde. La pierre de Jaumont, exploitée à proximité de Metz, fut employée pour l’ensemble du monument et lui donne son éclat doré si caractéristique.

L’imposante cathédrale ne fut achevée que trois siècles plus tard, en 1552, en raison de difficultés financières et politiques qui entraînèrent une interruption du chantier.
La cathédrale de Metz est un édifice exceptionnel et représente un “aboutissement de l’art gothique”, selon l’un de ses nombreux architectes. En effet, dans le respect des principes de l’architecture gothique, elle semble s’élever vers le ciel grâce à ses flèches et à ses 41 mètres de hauteur. Elle est ainsi la plus haute cathédrale de France avec celle d’Amiens.

Surnommée la “lanterne du Bon Dieu”, la cathédrale de Metz se caractérise par ses 6500 m² de vitraux environ, ce qui fait d’elle l’un des édifices les plus vitrés du monde chrétien. En France, la cathédrale de Chartres, pourtant réputée pour ses vitraux, n’en compte que 2600 m². La cathédrale Saint-Étienne en comporte de toutes les époques, du XIIIe siècle au XXe siècle. Nous pouvons ainsi y observer des œuvres d’artisans verriers célèbres comme Hermann de Münster (XIVe siècle), qui réalisa la verrière occidentale, Théobald de Lixheim (XVIe siècle) ou encore Valentin Bousch (XVIe siècle), considéré comme le plus grand peintre verrier de la Renaissance lorraine. Après la Seconde Guerre Mondiale, de nombreux vitraux de la cathédrale furent détruits et l’on fit appel à plusieurs artistes peintres de l’époque pour décorer les nouveaux vitraux. Jacques Villon, Marc Chagall ou encore Roger Bissière en font partie et apportent une touche contemporaine à l’édifice.

Un détour par la crypte de l’édifice permet d’observer les dernières richesses de la cathédrale. Parmi elles, il est difficile de manquer le Graoully, animal fantastique étroitement lié à l’histoire du christianisme à Metz.

15 mois de célébrations

8 décembre 2019 – 8 décembre 2020 : l’année jubilaire du diocèse de Metz

Pour célébrer cet anniversaire, du 8 décembre 2019 au 8 décembre 2020, le diocèse de Metz organise une année jubilaire autour du thème : « Disciples de Christ, missionnaires de sa lumière » avec de nombreux temps forts. Les grandes fêtes liturgiques seront célébrées, ainsi que des pèlerinages propres à des groupes spécifiques, sans oublier diverses manifestations culturelles (expositions, concerts, conférences, spectacles).

Durant 15 mois, une programmation grand public large et variée fera revivre les grands chapitres historiques et artistiques de l’édifice, et valorisera les richesses patrimoniales de notre territoire – la musique sacrée et l’art du verre en particulier.
Trois séquences rythmeront ces quinze mois de commémorations fédératrices :

• Novembre 2019 – avril 2020 : Le temps des bâtisseurs, avec notamment un mapping vidéo d’hiver projeté sur la cathédrale pendant les Noëls de Moselle, le temps fort de la Cité musicale-Metz dédié aux musiques sacrées, et le dévoilement des objets de collections créés pour cet anniversaire.
• Mai 2020 – septembre 2020 : Le temps des artistes, avec un parcours de visite dédié au vitrail à travers toute la ville, des animations numériques et les journées européennes du patrimoine.
• Octobre 2020 – février 2021 : Le temps des lumières, avec la grande exposition Chagall. Le passeur de lumière du Centre Pompidou-Metz, des expositions sur l’art verrier, et le concert Apocalypsis, création d’Edith Canat de Chizy, à la Cité musicale-Metz.

C'est donc au mapping sur le temps des bâtisseurs (spectacle son et lumières) que nous avons assisté. C'était magnifique !

Quelques photos prises à cette occasion :

Nous n'avons pas regretté cette superbe animation. Certes, en musique c'est encore plus beau, alors, je vous propose de cliquer ci-dessous pour avoir le spectacle, en son et lumières :

J'espère que ce billet vous a plu.

Bisouilles

Calinquette

Nous voici de retour à Metz, cette fois, Place de la République, où se trouvait la patinoire. Même s'il faisait gris, plus de pluie.

La finlande s'était invitée avec plusieurs chalets, dont celui du Père Noël finlandais. On pouvait déguster du saumon fumé sur place, en s'installant sous un tipi.

Dans la maison du Père Noël finlandais, nous avons découvert certains de leurs produits. Et le Père Noël a pris la pause, pour moi.

Nous avons ensuite pris la direction de la Place D'Armes.

Ici encore de jolis chalets, encore une fois beaucoup de nourriture.

Bien entendu, il nous restait à faire la Place de la cathédrale.

La grande roue avait retrouvé sa place.

Place de Chambre, se trouvaient les chalets de restaurations, avec de douces effluves qui chatouillaient les narines.

Nous sommes allées deux fois à Metz durant notre séjour, d'abord seules, puis avec mon filleul et mes nièces. Entre les marchés de Noël, nous nous sommes promenés dans les rues lumineuses, profitant aussi de jolies boutiques.

Nous avons découvert une boutique où se trouvaient des articles nous rappelant notre jeunesse, par les bonbons, les colles Cléopâtre, etc. Et il y avait de jolis outils en chocolats...

La prochaine fois, nous retournerons à Metz, mais pour un autre programme...

Bisous ! Bizoux !

Calinquette

Ma nièce m'a proposé de m'emmener en Lorraine, faire les marchés de Noël, puisqu'avec mes épaules, je n'arrive plus à conduire sur longue distance.

Nous n'y sommes pas restés longtemps à cause de mes soins, mais ces cinq jours passés là-bas avec ma famille, ont été merveilleux.

Partir entre filles, car ma soeur et Khanna Byss étaient du voyage, c'était top !

Alors, comme j'aime partager, je vous emmène avec moi à Metz.

Le temps était à la pluie, mais cela ne nous a pas empêchées de sortir, et bien nous en a pris, car nous l'avons fait fuir. Nous nous sommes garées à Saint Jacques, pour nous rendre à la Place Saint Louis. Au passage, nous avons admiré les douceurs de Noël.

Arrivées Place Saint Louis, nous avons commencé par rentrer dans la pyramide de Noël où se trouvait une multitude de magnifiques décorations.

Au sortir de la pyramide, les chalets s'offraient à nous. Beaucoup de nourriture, mais aussi des boules en verre et autres décorations de Noël, des santons, des moules à bredele.

Nous avons poursuivi notre balade en nous dirigeant vers la Place de la république. Mais ce sera dans un prochain billet, je ne vais pas vous assommer de photos...

A très vite pour la suite. Bisous

Calinquette

Nous avons quitté une année pour nous diriger vers une autre.

Je n'ai pas eu le temps de vous remercier individuellement pour vos nombreux voeux sur ma boîte mail, alors je le fais ici. Vous êtes adorables, merciiiiii !

L'année 2019 s'est terminée avec de gentilles cartes de voeux qui m'ont beaucoup touchée. Merci Anita, Sara, et aussi Monique qui a pensé à moi depuis les Etats Unis d'Amérique.

Un exploit. Fière de mon neveu qui a battu le record du monde de plongée souterraine à Salses-le-château, Pyrénées-Orientales, soit- 286 m ! Vous pouvez cliquer sur la photo pour accéder au reportage sur France 3 qui parle de lui :

Puis 2020 est arrivée. Certains ont dû fêter la nouvelle année de façon bizarre. Voici ce que j'ai vu en allant acheter mon pain le premier janvier au matin...

Le premier jour de l'année a été l'occasion de refaire une décoration de table, toujours sur mon thème "Dentelles et napperons", mais cette fois-ci, pour ma soeur.

J'ai mis mon ange pour veiller sur nous, et l'oursonne que ma nièce m'a offert. Pour le reste, je n'ai pas trop changé par rapport à Noël, à part la couleur des roses.

Ma soeur est arrivée avec un joli bouquet de gui, de quoi assurer du bonheur pour toute l'année.

Je lui ai concocté un petit repas qu'elle a bien apprécié.

Et puis continuer jusqu'au deux janvier, journée particulière, parce que c'était les trente ans de ma pitchoune. Trente roses pour chaque année de sa vie, autant d'années de bonheurs qu'elle a su m'offrir depuis qu'elle est née.

L'inviter au restaurant et passer la journée avec elle.

Faire les magasins pour trouver ensemble les boucles d'oreilles qu'elle souhaitait, prendre quelques photos.

Rencontrer encore un peu de magie de Noël dans cet espace dédié aux enfants.

Le jour suivant, enlever la couronne de Noël et la remplacer par le gui.

Revenir de chez la kiné et trouver dans ma boîte aux lettres un cadeau de ma nièce. Des petites douceurs que je n'avais pas dégustées depuis longtemps... Ce n'est pas le fromage, ce sont des pralinés !

Profiter du sapin qui vit ses derniers instants dans mon Home Sweet Home. Avoir quand même une triste pensée en se disant que cette année, il n'y avait pas ma belle crèche à son pied, parce qu'elle aussi, elle a disparu...

Cependant, je fais en sorte de trouver chaque jour ma dose de bonheur, c'est cela le nouveau chemin de vie que je vais emprunter chaque jour de cette nouvelle année.

Du coup, se dire que cette année on ne prendra pas de résolutions, qu'on ne fera pas de programme, excepté celui de vivre chaque moment avec passion, car on ne sait jamais de quoi demain sera fait.

L'année 2020 a pris son essort, de belle manière en ce qui me concerne. Alors je vais faire un bocal et noter chaque soir une belle chose qui m'est arrivée. L'ouvrir en fin d'année pour ne penser qu'au bon et oublier le mauvais. Je ne veux plus me laisser atteindre que par le bien ! Voilà ma résolution pour cette nouvelle année.

Et vous qu'elles sont les vôtres ?

Bisous ! BiZoux !

Calinquette

Vous avez été très nombreuses à me demander comment je me suis installée dans mon nouveau chez moi, et quelle en est la décoration.

Mais avant d'y venir, il me faut faire un retour en arrière.

Vous vous souvenez de ma maison, de mon jardin.

Ce sont les dernières photos que j'ai faites avant de fuir.

Après plus d'un an, j'y suis enfin revenue pour récupérer mes meubles. Même si une ordonnance du Juge m'autorisait à les reprendre dès novembre 2018, monsieur a fait le blocus et j'ai dû attendre fin juin 2019, date de fin de compromis de vente de la maison.

J'ai halluciné ! Le jardin à l'abandon, la maison d'une saleté repoussante ! Le choc fut terrible. Les rosiers grimpants empêchaient d'ouvrir le portail, la haie n'a jamais été taillée, l'herbe était tellement haute ! Et j'en passe. En un an, c'était comme si un cataclysme était tombé sur ma maison.

A l'intérieur, il ne restait que mes meubles de famille, plus rien de la communauté, de mes décorations faites maison. Lui qui critiquait toujours ce que je faisais a tout pris.

Mes meubles étaient dans un état de saleté incroyable. Il m'a laissé la moitié du canapé, complètement fichu. Les armoires étaient vidées du linge de maison. Il ne m'a rien laissé. Le matelas de mon lit a été tellement souillé qu'il est parti à la déchèterie.

Le pire, c'était le garage, mon ancien atelier. Tout était sens dessus-dessous. Beaucoup de mon matériel a disparu. Adieu mes pochoirs, tampons, peintures spéciales. Juste pour me faire mal, car il n'a jamais été bricoleur, loin s'en faut ! J'ai donc passé des jours entiers à faire du tri, et d'innombrables allers-retours à la déchèterie. Tout ce qu'il me fallait pour mes épaules. Heureusement, j'ai été aidée dans cette tâche par un membre de ma famille.

Que dire de la propreté de la maison ? Il m'a fallu un temps fou pour nettoyer le plan de travail de la cuisine, rempli de graisse de cuisson d'une année. Il a enlevé tout ce qui était aux murs, sans reboucher les trous. De partout, ce n'était que saleté. Sans parler des toilettes maculées d'urine !

Une pelletée de saletés par pièce, et l'eau de nettoyage de chacune d'elles en disent long. Et chaque jour, il se faisait un malin plaisir à ajouter ses ordures dans la poubelle pour que ce soit moi qui les vide. (Je venais le matin quand il travaillait, et lui l'après-midi).

Le peu de linge qui restait était des nappes à mon initiale, volontairement tachées de graisse. J'avais des taies anciennes, il a nettoyé la chaine de son vélo avec... Dans sa rage, il a même cassé la fermeture du poêle !

La veille du déménagement, il a pris le frigidaire et le lave-linge. Fidèle à lui-même, il a tellement forcé qu'il a cassé le robinet et l'eau s'écoulait dans le garage. Du coup, il a coupé l'arrivée générale, nous privant d'eau le jour du déménagement. Quand on sait que c'était la canicule et qu'il faisait 46° ! Et pour combler le tout, il a fait exprès d'enlever un élément du compteur électrique afin que ne n'ayions pas d'électricité ! Gentleman for ever !

J'avais loué deux camion à hayons, et nous étions une douzaine pour les remplir. Même mes nouveaux amis jurassiens étaient présents. Il y avait aussi une grande fourgonnette qui a fait deux voyages à la déchèterie, car il restait pas mal d'encombrants dont il aurait pu s'occuper durant une année... Mais c'était plus marrant de me laisser la m....

A peine deux heures plus tard, la maison était vidée, et nettoyée comme on a pu, sans eau chaude ni possibilité de passer l'aspirateur. Merci à ma soeur et à ma fille pour leur aide.

Je suis partie la dernière, afin de faire mes adieux à cette maison où j'ai vécu le meilleur comme le pire.

Les meubles ont été montés à une vitesse incroyable dans mon home sweet home ! Bravo les jurassiens, les lyonnais, et ma fille ! En fin d'après-midi, tout était en place. Prête pour une :

J'en profite pour remercier encore une fois amis et famille qui sont venus m'aider.

S'en est suivi de nombreux jours à nettoyer les meubles, à repeindre la quasi totalité d'entre eux, car trop souillés, pourris.

C'est pour cela que j'ai mis du temps à digérer ce qui s'était passé et que je n'avais pas envie d'en parler.

Reste maintenant à s'occuper de la liquidation de communauté, car à cause de lui et des dégâts qu'il a faits dans la maison et au jardin, l'argent de la vente a été bloqué. Cela va encore être une belle partie de plaisir !!! Parce que selon lui, c'est moi qui ai tout volé...

Mais cela ne m'empêche pas de vivre. Au contraire ! A moi la sérénité, le calme, la tranquilité.

J'ai choisi l'Happiness direction !

Après ce billet un peu glauque, je vous montrerai petit à petit des petits bouts de chez moi.

En attendant, plein de poutous

Calinquette

Suite et fin de la fête médiévale de Saint-Paul-Trois-Châteaux.

J'ai assisté à un spectacle de fauconniers.

Le couple entraîne des rapaces de la chouette, en passant par le hibou, le faucon, jusqu'à l'aigle royal.

Cet aigle chasse par terre, avec une rapidité incroyable. Le lapin en peluche tiré par un filin n'a pas fait long feu sous ses serres !

Celui-ci (l'aigle du Mexique) aime à se mettre sur la tête des gens.

Après le spectacle, un petit tour sur le champ des combats médiévaux. Je n'ai pu, hélas y assister, il se faisait tard. La faute à mon neveu qui nous a fait manger trop tard !

Il était temps de rentrer.

Une journée dépaysement, et l'occasion de passer un moment en famille.

Je dois avouer qu'après la fête renaissance de Viviers, il est difficile de faire mieux. J'ai donc été un peu déçue, mais l'investissement n'est pas le même.

C'était quand-même une belle échappée.

Bisous à tout(e)s

Calinquette

Je continue la journée médiévale à Saint-Paul-Trois-Châteaux.

Nous voici arrivés au marché, juste au moment où le ciel a décidé de nous arroser d'une généreuse averse. Du coup, je n'ai pas assisté à la cérémonie d'ouverture, je me suis mise à l'abris sous les stands qui proposaient de la lithographie avec des plantes,

Un forgeron avec son atelier itinérant et original,

Un tailleur de silex,

Des produits régionaux, de la coloration avec des produits naturels,

De la mosaïque.

Plus loin se trouvaient les dentelières qui remballaient à mon arrivé. Elles fuyaient la pluie. Zut !

Vite, se mettre au sec dans la salle où se trouvait une exposition "De la laine à l'habit". On y voyait une collection d'habits du Moyen-Age, et un couple racontait en chanson l'évolution du cardage et du filage de la laine, de la tonte du mouton au tissage, en passant par la coloration à base de plantes ou cochenilles. Le tout avec le matériel du musée de la soie de Taulignant dont je vous ai déjà parlé ICI et LA.

Maintenant qu'on sait carder, filer et tisser en chanson, ressortons pour la suite de la fête.

Mais je suis vilaine, ce sera dans un autre billet...

Bisouilles

Calinquette

Fin septembre, j'ai assisté à une fête médiévale à Saint-Paul-Trois-Châteaux, dans la Drôme.

Saint-Paul est un saint qui vécut au Moyen Age. C'était un modeste paysan du village. Un jour, son baton de berger se mit à fleurir. On vit là la main de Dieu et le paysan devint évêque ! Et l'évêque fit de son village une cité. Quant aux Trois-Châteaux, c'est une autre histoire ! Il n'y en eut jamais trois. La dénomination vient du fait que le site fut autrefois la capitale d'une peuplade gauloise, les Tricastini. Tricastini, Tricastrinorum, Tricastinorum et par extension Trois-Châteaux, dénomination qui s'est étendue à toute la région des Trois-Châteaux : le Tricastin.

On flâne dans les ruelles, on admire les maisons aux façades badigeonnées d'ocre et de jaune doré aux fenêtres à meneaux, on rejoint l'incontournable cathédrale Saint-Paul d'art roman provençal, des hôtels particuliers de style Renaissance, on découvre les vestiges romains : remparts, porte Notre-Dame... La ville est aussi connue pour être la capitale de la truffe et ses restaurants gastronomiques dédiés au diamant noir attirent les gourmets.

Dommage, le temps n'était pas de la partie.

On entre dans la ville, direction la cathédrale.

L'évèque va recevoir tous les corps de métiers, avant de partir en cortège à la porte de l'Esplan afin d'assister (sous la pluie) à la reconstitution de la cérémonie d'ouverture de la foire.

Après avoir défilé dans la ville, nous sommes arrivés au marché médiéval.

Mais ce sera dans un prochain billet...

A très vite pour la suite. Bises.

Calinquette