Pour ne rien oublier
Cela m'a pris trois semaines, mais j'y suis arrivée, je l'ai fini. Et oui, quand on ne tient pas debout, on y va mollo !
Un miroir chiné l'été dernier, avec sa vitre cassée.
Pour les superstitieuses, je ne risque pas sept ans de malheurs, ce n'est pas moi qui l'ai brisé...
Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais il faut que je note tout si je ne veux rien oublier. C'est pour cela que ce vieux miroir a fini en pense bête.
Pour une fois, je suis sortie du gris et du blanc. Je l'ai peint en noir !
J'ai coupé dans une plaque de contre-plaqué, un petit fond à encastrer à l'intérieur du cadre, que j'ai recouvert de tissu......... gris.
Incorrigible Calinquette !
J'ai pris du grillage à poules ancien, provenant d'un rouleau récupéré il y a une dizaine d'année. Je l'ai coupé à dimension.
J'ai récidivé avec le contre-plaqué pour réaliser un grand fond à la taille de l'ensemble, que j'ai peint en noir et patiné en argenté, tout comme le cadre.
J'ai remonté le tout en mettant d'abord le grillage, puis la plaque de tissu, et enfin, le fond de contre-plaqué noir.
J'ai ajouté en haut du cadre, une petite plaque numérotée en zinc.
J'ai replacé la ficelle d'acroche au dos du cadre.
Quelques petites pinces blanches pour accrocher les petits mots, un plâtre bustier au centre, et voilà le travail !
Vous plait-il mon pense bête ? Si oui, je le mets dans la boutique, n'ayant plus de place à la maison. Je le vends avec le plâtre et les pinces...
Il est une chose pour laquelle je n'ai pas besoin de pense bête, c'est l'anniversaire de mon papa, né un premier février. Il est parti fin 1999, et qui me manque beaucoup. Une douce pensé pour lui.
Je vous fais plein de bisous et vous dit à très vite.
Calinquette