Le rendez-vous du lundi pour Sylvie & Arlette.

Je ne vais pas vous faire un billet sur le ciel du moment, ce serait bien triste, car depuis deux jours, tout ce qu'on voit, c'est ceci, (le tout agrémenté de pluie) :

Mais celui du sept novembre. Ici, on dit "ciel pommelé n'est pas de longue durée", ils nous annonçaient en effet la pluie... 

Et celui du 8 novembre. "Ciel rouge le matin, pluie en chemin"...

En descendant au travail. Vue sur le Vercors.

Arrivée à Valence, lever du soleil sur le Château de Crussol.

Ca fait un moment que je vous promets de vous parler de ce dernier, ou tout du moins, de ses ruines. Il y a quelques temps, le magazine télévisé, des racines et des aîles a fait un reportage dessus.

Avec ce reportage, je partcipe au défi de Sophie , le défi du 20.

La date exacte de sa construction n'est pas connue, mais semble remonter à l'an 936. Il était alors en bois.

Sa véritable histoire que l'on arrive à trouver dans les livres commence avec les Bastet, en 1110. Il est alors construit en pierres.

Ils commencèrent à y habiter entre le 11^ème et le 12ème siècle. C'est au 14^ème siècle que les propriétaires prirent le nom de CRUSSOL, suite au mariage d'une fille Bastet avec Geoffroy, fils d'Aimar de Crussol. La demeure sera transmise de père en fils.

De 1453 à 1461 : C'est la fin de la guerre de cent ans et des 10 siècles de moyen-âge en France. Et c'est à cette même époque que les Crussol entrent au service des rois de France. C'est Louis 1er de Crussol qui devint Chambellan et grand panetier de Crussol à la cour de Louis XI. De génération en génération, ils vont faire preuve de loyauté envers les rois. Ils seront à la tête d'importantes charges du royaume (conseillers des rois, chambellan, grand panetier, sénéchal, gouverneur du Dauphiné, du Languedoc,...)

Le château est abandonné entre la fin du 15ème et le début du 16ème siècle. La date exacte de son abandon est, comme celle de sa construction, très flou. Il est d'abord abandonné peu à peu pour celui de Charmes et puis très vite pour celui d'Uzès, beaucoup plus confortable (froid, vent, eau potable...).

A partir de ce moment, cette forteresse ne sert plus que de refuge aux habitants de Saint-Péray et de Guilherand et connue bien des malheurs. 

 Pendant les années qui suivirent, il se fait prendre, reprendre, incendié, plusieurs fois, à tour de rôle par les catholiques et les protestants, pendant la guerre de religion. Voici les grandes dates que l'on arrive à retrouver.

1573 : Les protestants du Vivarais vinrent s'installer et fortifier le château. Ils se firent expulser par Mistral, gouverneur de Valence le 4 juillet 1574.

1575 : Le château est incendié.

1577 : Il est repris et reconstruit par les protestants.

1580 : Cette fois ce sont les paysans qui, révoltés par le surplus d'impôts, incendient une nouvelle fois le château.

1582 : en mauvais état, le château ne figurait pas parmi les châteaux du Vivarais à démanteler par ordre royale.

16 mars 1621 : les catholiques s'y réfugie et le fortifie en 24 heures car les protestants se sont emparés de la tour de Toulaud.

1622 ou 1623 : le château est détruit par les protestants.

1649 : on célébrait encore des messes à la chapelle Notre Dame de Crussol.

Après cette date, le château n'apparait plus nulle part, il devait être hors d'usage militaire. C'est en 1649 que les ruines du  château sont nommées masures.

Bonaparte serait passé au château, il aurait même escaladé la face Est de la montagne. Le château aurait ainsi abrité ses amours clandestines, notamment avec Adélaïde de Saint-Germain : une pierre gravée de leurs prénoms se trouverait sur la cheminée du 1er étage, mais on ne peut y accéder, car la voûte s'est effondrée.

3 septembre 1855 : des ouvriers qui travaillaient dans les carrières, ont, sans le vouloir, avec l'onde de choc, fit sauter  un quart du principal corps des logis formant la façade Est, le pignon sud appelé corne de Crussol, ainsi qu'une partie du rocher qui les supportaient.

1864 : le duc d'Uzès rachète tout l'édifice plus une partie de la montagne, sinon le château aurait été détruit. Il voulait faire ériger une statue monumentale de la Sainte Vierge, mais malheureusement il est décédé avant. Elle a quand mêm vu le jour :

18 juin 1952 : la foudre frappe le pignon nord et détruit la tourelle et l'échauguette adjacente, et détruisit ainsi, un escalier en bois qui avait survécu jusque-là.

31 mai 1927 : Crussol est classé monument historique.

1954 : restauration de la tourelle nord grâce à Marie-Louise, veuve d'Emmanuel-Simon marquis de Crussol.  

1984 : Guilherand-Granges rachète le château.

1989 : Crussol est illuminé la nuit.

1997 : début des travaux de la remise en état.

2014 : durant le premier épisode cévennol, une partie de la montagne s'est effondrée.

Le château en photos :

Chaque année, en juin, on peut assister à trois jours de fête médiévale. Des concerts on souvent lieu au théâtre de verdure, en parfait état.

Après un bon moment de marche, on peut admirer la vallée du Rhône, juste en bas.

Les enfants peuvent faire des promenades à dos d'âne. Il y a aussi une crêperie pour se restaurer, qui appartenait à un ami.

Voilà, si vous passez par là, une belle promenade s'offre à vous. Pensez seulement à vous équiper de bonnes chaussures de marche...

Je vous laisse pour aujourd'hui, en espérant que vous avez meilleur temps qu'ici.

Très belle semaine, doux bisous.

Calinquette

Tout est parti d'un tissu acheté dans mon magasin habituel. J'ai craqué sur son côté gourmand.

Un cadre noir chiné cet été, peint en rose et usé à souhait.

Destiné à faire un cadeau à une blogueuse chère à mon coeur.

Un petit pêle mêle qu'elle a déjà reçu et qui semble bien lui plaire.

Deux bricoles jointes dans le colis pour un anniversaire.

Le tout est parti chez Nathalie, dite "Capucine".

Dans l'attente de vos réactions qui sont si importantes pour moi...

Très belle journée & gros bisous.

Calinquette

En ce début de semaine, j'ai été bien retardée par les intempéries pour pouvoir vous répondre. Lorsque lundi, je publiais mon ciel, pris quelques jours avant, je ne m'attendais pas à ce nouvel épisode cévenol, plus violent que le dernier en date.

Je tiens particulièrement à vous remercier pour avoir pris de mes nouvelles au travers de vos commentaires et par vos mails privés. Cela m'a beaucoup touchée. Pardonnez moi de ne pas vous avoir répondu, mais je suis rentrée encore bien plus tard que d'ordinaire et suis partie bien plus tôt le matin. Alors pas de temps pour vous écrire... Vos pensées m'ont bien accompagnée. Mille mercis à toutes.

Nous n'avons pas eu de dégâts majeurs, à part l'eau qui entrait par le tuyau du poêle... Remarquez, je n'ai pas encore pu aller voir dans quel état se trouve le jardin... Cependant, cela est resté très impressionnant, tant par les vents violents et les quantités d'eau, le tonnerre et les éclairs. Le temps de trajet pour aller au travail s'est trouvé rallongé, parce que certaines routes étaient coupées ou du fait de l'état de celles qui ne l'étaient pas. A cause des folles précipitations, il y a eu des éboulements, des sources qui coulaient en cascades sur la chaussée.

Cela fut plus violent en Ardèche qu'en Drôme. Ici le ciel à mon arrivée à Valence, le lundi matin.

Le ciel pris en photo de ma voiture, le mardi matin. Le sol, uniquement de l'eau...

L'esplanade de Valence, prise de la fenêtre de mon boulot. Un lac.

Ci-dessous des photos de l'état de nos routes ardéchoises depuis (images du Dauphiné Libéré, quotidien régional).

Hier matin, à trois kilomètres de la maison, j'ai failli ne pas pouvoir passer à cause des éboulements. La prudence était de mise, croyez moi !  Heureusement, c'est fini ! Je pense très fort à tous ceux qui ont tout perdu. De tout coeur avec eux par la pensée.

Je reviens vers vous en ce jour de congés, pour aussi vous remercier de vos commentaires sur mon berceau version été et hiver. Au final, même si vous avez aimé les deux versions, c'est celle d'été qui a eu le plus de faveur... Heureuse que cela vous ait plu. Mais pour celles qui y voient un bébé dedans, sachez que le moule est cassé en ce qui me concerne et que mes filles ne sont pas prêtes de faire des bébés. Surtout la dernière, qui, en plus, vient de perdre son boulot. Sa boîte a fermé du jour au lendemain ! Donc, la version été ira surtout à Miss Khanouille...

Allez, pour vous remercier de votre gentillesse, je vous ai concocté un billet fleuri...

Les hortensias sont bien secs. Ils ont trouvé leur place dans la maison pour égayer les mois à venir.

Les premiers, les miens tout petits se sont retrouvés dans ma mangeoire en zinc, au dessus de la bibliothèque. J'aime leur mélange de couleurs pastel.

Ceux de l'an dernier, trônent dans la cuisine. Ils n'ont pas bougé.

Ceux ramassés cet été en Haute Ardèche et qui ont séché dans la voiture ont trouvé broderie anglaise et vase à leur couleur.

Même les petits bouts cassés ont trouvé une place sur ce petit chat, avec deux roses sèches.

Il y a ceux qui se cachent dans la cage de Sara Laura.

Et puis ceux de Didier. Ils ont gardé leurs belles couleurs et se préparent à une belle promenade à vélo...

Deux se sont échappés pour se mettre en bouteille.

Et comme les fleurs se sont séchées pour la mauvaise saison, les orchidées ne sont pas en reste. Ma fille Manon m'a gardé des fleurs que j'ai mises en Baccarat.

De partout dans la maison, j'ai des fleurs pour embellir mon hiver...

Un petit clin d'oeil à Muriel avec cette jolie carte chat (en début et fin de ce message). Elle me l'a envoyée, en accompagnement de graines d'impatientes de Balfour à planter dans mon jardin. Encore merci pour tout ma belle !

Bisous tout le monde et encore merci pour votre chaleureuse présence qui me fait chaud au coeur. @ très bientôt !

Calinquette

Le rendez-vous du lundi pour Sylvie & Arlette.

Evolution d'un ciel du matin au soir entre Drôme et Ardèche.

Très belle semaine à tous.

Calinquette

Parce qu'il m'a beaucoup inspirée ce berceau, je lui ai fait sa version été, plus féminine, cette fois-ci, juste pour moi.

La première version semble vous avoir majoritairement plu. Merci pour tous vos compliments sur notre travail d'équipe à Monsieur et à moi. Merci à celles qui ont pensé à Khanna... Passons maintenant à la version été.

J'ai sorti quelques pièces de mes dernières chines, et me suis mise à l'oeuvre. Une chemise ancienne pour le tour (pris dans le bas du jupon) et pour le matelas (le jupon plissé). Un drap ancien de berceau pour rideau. Une taie monogrammée pour le drap. Quelques rubans de satin blanc et des fleurs artificielles. Il est devenu un vrai berceau de bébé. Pour une fois que je fais les choses en règle...

Lorsque l'hiver sera fini, je lui mettrai sa parure blanche. Tout est prêt...

Alors, quelle version préférez-vous ?

@ très vite ! Bisous ! Bisous !

Calinquette