Bonjour,

Depuis quelques temps, je reçois de nombreux messages, tous plus gentils les uns que les autres, concernant mon blog. Je tiens à vous remercier chaudement, car cela m'encourage dans mes timides débuts. A toutes, merci beaucoup. A bientôt d'avoir de vos nouvelles.

Calinquette 

Aujourd'hui, je vous montre la salle à manger-salon, en 2008. A l'époque, comme je vous l'ai dit précédemment, j'étais très brocante. D'où une accumulation d'objets les plus insolites. Je vous invite pour une visite de mon ancien musée personnel...

J'ai souhaité, lors de la conception des plans, avoir une maison accueillante. Pour moi, cela signifiait entrer directement dans le salon. La pièce à vivre fait une cinquantaine de mètres carrés.

Derrière la télévision, une fourche à lavandes, chinée à La Baume de Transit (26) et un râteau en bois. Par terre, une vieille bonbonne paillée.

Dans l'entrée, La machine à coudre que maman avait héritée de sa mère et qui m'est revenue à son décès, sur laquelle trônent fers à souder, lampes à pétrole, une plaque Singer, un ustensile à lavement en étain, les jumelles que mon grand père a ramenées de la guerre de 14-18 et sa boussole, de vieilles lunettes de ma grand-mère, dans son boîtier en écaille, une jeannette (pour le repassage) sur laquelle reposent des dés en ivoire (dont certains tout petits dans un bouchon en bois, dévissable) et des bobines de fils à ruban, des bobines à dentelles, l'oeuf à repriser de maman. Dessous, un joli broc blanc et bleu. Par terre, un pulvérisateur en cuivre, dans lequel se trouvent une réédition d'épée, une pelle de boulanger, et une pince à castrer (beurk !) ; une sacoche d'électricien en cuir, et de vieux godillots qui servent de cache pots. Comme dit Nicole, je suis très conservatrice...

Et bien entendu, les canapés faits dans de vieux lits que je vous ai déjà montrés. Un meuble d'angle jaune, chiné à Nîmes.

Et mon chatou qui siège toujours à la même place...

Au tour de la salle-à-manger :

Une salle-à-manger Henri II, une commode et son miroir, hérités de mes parents. Une bibliothèque chinée à l'immense foire annuelle de Barjac (30), tout comme la meuleuse. Une barate à beurre.

La salle-à-manger vue de la cuisine

Au mur, des paniers de boulanger, une reproduction de hotte à chataignes. Sur la commode, une balance romaine; des poids, un réchaud à alcool. Par terre, un pulvérisateur  et un chaudon en cuivre qui sert de cache pot.

Ma bibliothèque qui renferme des livres et de nombreux chats de collection. De chaque côté, les vieilles caisses que j'ai relookées (voir article précédents). L'une sert de support à une plante et à l'intérieur, se trouve un petit tonneau. Sur l'autre, une lampe faite à partir d'un vieux moyeu de charette, qui repose sur un ancien jeu de société. Un pot de chambre en guise de cache pot. Au mur, une vieille grille pour barbecue et un panier en fer. Un crochet de boucher (à droite) sert de repose livre sur les chats. Mes obus, et un joug de boeuf se placent au-dessus du meuble.

La baratte à beurre (transformée, a l'intérieur, en porte bouteilles, une mesure à grains et une poissonnière en cuivre, une grande scie de bûcheron ; au mur, un tamis et une vieille affiche de chat (oubliée lors de mon dernier post).

 Ne dirait-on pas mon Opium ?

Le bar. Entre la salle-à-manger et le salon, un bar qui cache la partie technique de la cuisine. Tout au long du mur qui mène du salon à la cuisine, des brocantes.

Un confiturier chiné à Mornas (84), dans lequel, j'ai mis mes plus belles pièces de vaisselle ancienne. Au-dessus, un autre tamis, une vieille bouteille paillée, une lampe à pétrole en laiton, une perceuse à manivelle. Une chaufferette ardéchoise me sert de cache pot. Une crémaillère longe le meuble.

Le long du bar : une faux, une fourche à foins, un harnais de parade pour les chevaux, un cadran solaire, un cric à charrettes, sur la caisse en bois, un panier avec de nombreux outils anciens, un berceau de poupées en rotin qui sert de porte plantes, tout comme une vieille casserole en fonte. Sur une autre caisse, une bouillote en fonte.

Sur le bar, de gauche à droite : un appareil pour faire chauffer la cire pour les lettres (objet postal), un chandelier et une lampe à pétrole en laiton, une lampe tempête, une boîte à petits poids en laiton, la balance postale et ses poids, une autre boîte à poids, une boîte de bouillon Kub, une balance Roberval (celle de maman), des fioles en verre.

Au dessus : une fontaine à eau en cuivre, une hotte faite dans une cage à poules que surplombent un vieux pot à lait, deux cafetières en émail jaune et un panier à châtaignes. Accrochés à la hotte, un encensoir et une dose à lait.

Dans le passage amenant à la cuisine, une échelle à poules supporte mes cuivres (casseroles, passoire, écumoire, chaudron, casserole à confitures, moules à gaufres et à bricelets. Dessous, un chauffe plat en cuivre et un repose pieds en bois. A sa gauche, une échelle à cochons sur laquelle sont accrochés : une mangeoire à cheval en cuir, un coffin (étui pour lame à éguiser), une cloche à âne, une à vache, un pot à huile, une lampe à carbure, une poêle à châtaignes.  Sur un tabouret, un panier rempli de vieux outils. Par terre, une bouillotte en laiton et un pot à lait, avec sa mesure. Au mur, moules à gâteaux en cuivre, moule à beurre en bois, serres livres en bois.

Voilà, la visite est terminée pour aujourd'hui. J'espère vous avoir fait voyager dans le temps...

Nota Bene : si cela intéresse certaines d'entre vous, je vends la baratte et le harnais à chevaux. Voire d'autres objets. Me contacter si intéressées.

Dans un premier temps, la plus petite pièce de la maison (9m²), avec un angle coupé, est devenue bureau et dressing. Les murs sont restés blancs, et j’ai dessiné dessus, à main levée, des frises rappelant les vitres sablées des années 1900.

J’ai acheté du tissus toile de Jouy bleu et blanc, avec lequel j’ai fait des doubles rideaux, un grand rideau pour cacher le dressing, et un dessus de lit pour le petit lit blanc, en fer, que j’ai chiné et qui sert de canapé pour regarder la télévision et un dessus de chaise.

Concernant le bureau lui-même, je l’ai poncé, puis patiné en parme clair, à l'aide d'une huile teintée, très facile à passer avec un chiffon.

Bien entendu, j’oublie toujours de faire des photos avant, mais voici des photos de bureaux dont la couleur correspond à celle du mien avant.

J’ai relooké le vieux lampadaire qui se trouvait chez mes parents et que mon papa avait réalisé entièrement de ses mains. Je l’ai patiné de la même couleur que le bureau, et j’ai retapissé l’abat-jour avec la toile de Jouy.

Par la suite, j’ai transformé ce lampadaire en console pour en faire une table de nuit. J’ai coupé le pilier du haut, poncé le bas et reverni en mauve clair.

Pour la décoration, je l’ai voulue style cabinet de curiosité. J’ai trouvé divers cadres, dans lesquels j’ai mis des photos de familles (anciennes et actuelles), sur des fonds style scrapbooking (vieux diplômes de sténographie de ma maman, vieilles lettres, roses décupées...).

 J’ai poussé le vice jusqu’à patiner le porte manteau ancien en parme.

Quelques mois tard, les murs étaient peints en blanc. Le canapé en cuir étant fichu, j’ai acheté, dans une brocante, un autre lit en fer forgé. J’ai repeint les deux lits en blanc. J’ai recouvert des matelas de mousse avec un tissu beige à fleurs blanches. J’ai fait des housses de coussins avec des serviettes à monogrammes, chinées.

J’ai aussi trouvé de vieux draps à monogrammes, que j’ai utilisés en tant que doubles rideaux ; de la toile à beurre que j’ai transformée en rideaux, ajoutant à la base de la vielle dentelle.

Au niveau de l'accès au couloir, j'ai mis un joli rideau en filet, achété sur une brocante. Pour l’embrase, j’ai utilisé un vieux gong de fenêtre, peint en noir.

En face de mon travail, une maison s’est vidée. Allaient partir à la benne, de vieilles caisses que j’ai nettoyées, et sur lesquelles j’ai peint des branches de lierre et des arabesques. J’ai aussi récupéré un petit tabouret de pieds que j’ai restauré et sur lequel j’ai posé un coussin en filet (crochet) sur toile de jute que j’ai fait moi-même.

Nous sommes entrés dans notre nouvelle maison en 2004. Entre le travail et le manque de temps, nous avons installé les meubles, sans avoir eu le temps de peindre les murs.

Dans le salon, j’ai transformé en canapé, le petit lit où mes frères, ma sœur et moi dormions, quand nous étions petits. Mes neveux et nièces, puis mes enfants en ont aussi profité quand nous étions chez mes parents. C’est pourquoi j’y tiens tant. J’ai fait des housses en toile de jute, avec de la dentelle.