Après ma visite au salon des santons, je suis remontée par Viviers (Ardèche), où se déroulait la fête de la Renaissance.
Je vous ai déjà parlé de cette petite ville ICI.
Tout commençait à la mairie
Un peu d'histoire : ce bâtiment fut construit à partir de 1734 par l'architecte Jean-Baptiste Franque pour Pierre de Roqueplane, receveur des tailles du Vivarais. Il devint mairie en 1947, puis en 1986 le maire et l'évêque s'entendirent pour échanger leurs demeures respectives. C'est un bel hôtel particulier entre cour et jardin, la forte pente sur la gauche a été rachetée par la construction de trois terrasses étagées avec des dépendances en soubassement. La façade présente sept travées avec un avant-corps central ; un escalier double mène au perron surmonté d'un balcon, les fenêtres sont ornées d'agrafes. à l'arrière, le balcon est soutenu par des atlantes et une console au masque d'Hercule. Au centre du fronton du sommet trône une allégorie du Rhône. Lors de l'échange, c'est l'ancienne cuisine à l'imposante cheminée que l'on choisit de transformer en chapelle et ce fut la proposition d'aménagement de Jacques Priolleau qui fut retenue. Les parties importantes pour la liturgie (tabernacle, autel, ambon) sont soulignées de blocs de travertin. L'ensemble est sobre mais tout en symboles.
Après avoir pris un ticket, et m'être fait tamponner la main, la visite commence. Un peu de partout, des gens costumés. Dommage, ils étaient tellement nombreux à avoir des téléphones portables à la main, cela gâchait la reconstitution...
Un campement a été reconstitué, avec une mini ferme. On pouvait visiter les tentes.
Un petit bain ?
Une dame s'est trompée d'époque pour son costume à crinoline...
Tout le monde est rassemblé, il est temps de se préparer pour le défilé dans les vieilles rues de la ville.
C'est parti !
La mairie est à l'entrée de la commune. Le cortège s'est ensuite déplacé vers le centre ville et je les ai suivis. Cependant, la suite sera pour un prochain billet. C'était tellement bien que j'ai fait plus de huit cents photos dans l'après-midi...
Je vous dis donc à très vite pour la suite.
Doux bisous
Calinquette