Les meilleures choses...
Petit à petit, nous y arrivons.
Où ? A la fin du parcours.
Le septième jour.
Nous avons quitté les beaux aigles qui volaient au dessus de nos têtes. Aigles qui sont nombreux dans la réserve de la Scandola.
Direction le Centre, par une autre route que celle prise la première fois.
Petit déjeuner à Ota.
Passage à Evisa, en direction de Ponte Leccia.
Découverte des Gorges de Spelunca et du Niolo.
Soudain, à la sortie d'un virage, un animal, puis deux, puis... déboulent de la colline. Des biquettes ! Tranquillettes, elles ont fait leur chemin, sans se préoccuper de nous...
Un peu plus loin, c'est une vache, au bord de la route.
Et puis, alors que nous les avions cherchés la première fois que nous avons traversé le Centre, nous en avons rencontré plein sur cette route. Des cochons corses !!! Un bout de pain et ils deviennent vite vos amis. En fait, ils ne sont pas sauvages. Ils appartiennent tous à quelqu'un, mais ils vivent en liberté.
Un vache se désaltérant à la fontaine.
Les plus jeunes cochons qu'on ait vu. Ils tétaient leur mère. Trop beaux !
Des paysages plus verts. Beaucoup de rivières, et de très jolis ponts anciens.
Calacunccia et son lac.
Au bord du lac, une drôle de touriste se faisant bronzer. Si ! Regardez bien la photo en bas à droite...
De plus près. Vous ne rêvez pas, c'est bien une vache noire...
Grâce au guide du routard, nous avons trouvé une petite auberge de famille à Albertacce. Quatre générations de femmes qui l'auront tenue. Nous avons rencontré Josette, la grand-mère et sa fille Marie-Ange, ainsi qu'un professeur de mathématique très sympathique.
Josette, tout un poème. Le guide du routard nous avait prévenus. Il fallait tout manger au risque de la vexer. Elle a discuté avec nous pendant des heures où le temps s'est arrêté. Elle nous a raconté ses recettes, les gens qu'elle a connu, le passé, le présent, le futur... J'imagine que cela devait être ça les veillées d'antan.
Charcuterie maison. Veau aux olives. Le plat était déjà copieux à la base, mais elle nous a resservi le même par la suite. Raviolis au brocciu maison, fromages et confiture de figue faite par elle, crèmes brûlées à la farine de châtaigne (je n'aime pas les châtaignes, mais j'ai tout mangé !).
Mais il a bien fallu qu'on se quitte, mais pas sans faire des photos, échanger nos coordonées et se faire la bise. Josette, qui a inspiré ce poème à mon mari :
Josette
Vous tricotez l'amitié,
A points précis, à points serrés,
Comme le faisaient nos grand-mères
Dans la tourmente de l'hiver.
Poème écrit sur un de ses nombreux livres d'or.
On ne le croirait pas sur cette photo, mais elle lutte contre un cancer du sein...
Albertacce et son barrage. Le seul en Corse. C'est lui qui alimente toute l'île en électricité.
A cet endroit, nous étions au pied du plus haut mont corse qui culmine à 2050 mètres. Nous avons ensuite suivi la Scala Di Santa Regina.
Arrivés à Ponte Leccia, nous somme retournés à nos premières amours. La Balagne.
Nous sommes montés jusqu'au village de Luma. Je m'y suis régalée, malgré une chaleur étouffante.
Une particularité pour ce village. Les plus belles maisons anciennes appartenaient aux génois les plus riches, lesquels dirigeaient la ville. Un par village. Sauf qu'à Luma, il y en avait sept ! Et le belvédère a été construit pour que ces "dames" puissent prendre l'air sans rencontrer le petit peuple...
Urcata.
En fin de journée, nous avons rejoint Algajola, où nous avions réservé un hôtel.
Le soir, nous avons fait une petite balade en amoureux en longeant la plage. Mais pas de photos...
Et comme ce billet est déjà fort long, je terminerai par la dernière journée sur l'île de beauté.
Une dernière balade matinale au désert des Agriates. Prendre un petit chemin, à pied.
Pour se rendre sur cette plage de sable blanc et plonger dans cette eau cristaline...
Parce que l'après-midi, nouas avions rendez-vous à L'Ile Rousse pour prendre le bateau. Jeter un dernier coup d'oeil et vite rentrer à l'intérieur tout en séchant une larme. Pour arriver à Toulon dans la soirée.
Voilà, c'est fini. Des souvenirs encore plein les yeux et la tête. De superbes rencontres, de magnifiques paysages.
Nous nous sommes juré d'y retourner. Il nous reste encore pas mal de choses à faire. Et puis, mon mari a décidé que la prochaine fois il braverait sa peur du bateau pour qu'on fasse la visite de la scandola, ainsi que les falaises de Bonifacio par la mer.
Ravie que mes reportages vous aient plu. Merci pour vos merveilleux commentaires.
Plein de bisous
Calinquette