Encore une petite halte sur le chemin du retour. Aoste.
C'est une ville romaine à proximité des Alpes, située dans une Vallée, entourée de majestueuses hautes montagnes.
Les murs de la ville, contruits par les romains sont presque entièrement préservés et sont parsemés de vingt tours carrées et de quatre portes, dont la porte Prétorienne encore présente aujourd'hui. Les monuments médiévaux sont aussi à découvrir dans la ville.
Comme dans l'ancien temps,chez nous, les avis de décès sont affichés dans les rues.
La langue française et la langue italienne sont sur un pied d'égalitédans la Vallée d'Aoste, à tous niveaux et dans tous les domaines, excepté le domaine judiciaire. La Vallée d'Aoste représente le seul régime de bilinguisme d'Italie visant à ne pas créer des communautés linguistiques séparées, grâce à un système d'apprentissage scolaire égalitaire (la même quantité d'heures d'apprentissage est consacrée aux deux langues, le choix de la langue d'enseignement des autres matières est confié à la discrétion du professeur). Chaque valdôtain est supposé connaître les deux langues, ce qui constitue la réalité, avec des déséquilibres, surtout en faveur de l'italien, sans pourtant que se vérifie jamais une situation de monolinguisme.
Les Valdôtains ont donc aujourd'hui l'italien comme langue maternelle, mais tous connaissent le français au moins au niveau moyen. Pour les autochtones la langue maternelle est le francoprovençal. Pour certaines familles, appartenant surtout à l'élite intellectuelle et politique aostoise, la langue maternelle et de tous les jours est le français.
Un ancien véhicule qui sert de comptoir dans un bar.
Après quelques heures de visite et d'emplètes, nous avons quitté cette ville fort agréable, direction la Fance. Le Mont Blanc n'était pas loin, il nous dominait de toute sa splendeur.
En Vallée d'Aoste, les murs sont peints de divers dessins. Je me souviens que mon beau père (d'origine italienne) avait fait venir d'Italie des rouleaux à motifs pour les murs de sa maison. Maintenant, j'ai compris pourquoi. Cela devait lui rappeler sa jeunesse.
Nous avons pique niqué au bord d'une rivière de rafting.
Nous étions le dix huit juillet et ce jour là, j'ai touché la neige ! Nous nous sommes arrêtés un long moment au bord d'un lac. Un havre de paix à la flore incomparable. Le temps semblait s'être arrêté. Petit balade à pied, dégustation de l'eau de source. Communion parfaite avec la nature.
Et puis nous avons quitté les neiges éternelles pour le Col du Saint Bernard, à près de deux mille cinq cents mètres d'altitude, dans les Alpes Pennines. La frontière italo-française n'est pas loin. Seule une statue de douanier nous le rappelle...
Petite halte à La Rosière. Une station de ski à mille huit cents mètres d'altitude, au coeur de la Haute Tarentaise, sur un site en balcon exposé plein sud, bâtie dans le respect des traditions architecturales montagnardes.
Reliée avec La Thuile en Italie, la Rosière est par ailleurs la seule station de Savoie à proposer un domaine skiable international de cent soixante km de pistes : l'Espace San Bernardo. En effet, en rejoignant le secteur du Col du Petit Saint-Bernard, on peut soit retourner sur La Rosière, soit basculer sur la Vallée de l’Aoste et redescendre vers la station de La Thuile.
Après une journée au bon air frais, il était temps pour nous de trouver un endroit pour la nuit. Un petit camping en dessous de La Rosière. C'est donc presque au niveau du Mont Blanc que nous avons fait de beaux rêves.
Comme vous pouvez le constater, nous avons eu du mal à rentrer chez nous. L'avantage d'avoir un van équipé, c'est qu'on peut s'arrêter où on veut, quand on veut. Ce qui nous a encore permis de prolonger un peu nos vacances.
Mais bon, on approche quand même de la fin.
Allez, sur ce, je vous laisse en vous souhaitant une belle journée.
BiZoux
Calinquette