"Le soleil qui se lève chaque matin à l’est
et plonge tous les soirs à l’ouest
sous le drap bien tiré de l’horizon
poursuit son destin circulaire
cadre doré enchâssant le miroir où tremblent les reflets
d’hommes et de femmes jetés sur une ombre de terre
par l’ombre d’une main qui singe la puissance..." (Michel LEIRIS, (né en 1901), La néréide de la mer rouge).
Le temps qui passe, le temps qu'il fait.
Le temps a passé sur un bel été ensoleillé et très chaud. Juillet et les vacances (dont je vous ai dressé le parcours tout au long du mois d'août).
Puis août fut venu avec la reprise du travail.
Mais aussi son cortège de visites à la maison. Mettre les petits plats dans les grands pour satisfaire au mieux nos visiteurs.
Ramasser des mûres en famille pour faire des confitures. Faire de même avec les mirabelles.
Se dépêcher de faire de la gelée de groseilles pour son filleul qui l'adore et qui repartira avec après son séjour à la maison.
Puis septembre est arrivé.
Amenant avec lui un froid précoce et diffiicile à supporter après les grandes chaleurs de l'été.
Hésiter à faire du feu pour se réchauffer, se dire que quand même, l'hiver n'est pas encore arrivé...
Tester la gelée de sureau. Un première.
Et penser aux copinettes qui fêtent leur anniversaire, leur envoyer des petits présents d'amitié.
Prendre aussi cinq minutes pour participer à l'anniblog de Chris et lui envoyer une photo de mes vacances. Choisir la roulotte à Sigoyer, instants magiques de cet été...
"L’heure qu’il est
L’horloge marche. Mais sans aiguilles. Elle
n’avance ni ne retarde.
Temps fractionné mais à l’insu. Découpé mais
dans l’inconnu.
Dépisté mais insaisissable. Juste mais injustifié.
Les battements si réguliers du balancier font dire :
« C’est l’heure ». C’est toujours l’heure. Mais
l’heure de quoi.
Ainsi mon corps, ma mécanique, mon ressort,
mon remontoir, mon cadran blanc, mes chiffres
noirs n’ont pas d’aiguilles. Et je ne sais, fabriquant
l’heure, quelle heure il est." (Robert MALET, Les signes de l’addition).
Voilà, le temps a passé, le temps a changé.
Nous glissons tout doucement vers l'automne, ce qui m'attriste, sachant à quel point j'aime l'été et la chaleur du soleil.
Il est temps pour moi de vous laisser et de vous souhaiter un doux dimanche.
Bisouilles
Calinquette