<<<   Insolite   >>>

"Qui provoque l'étonnement, la surprise par son caractère inhabituel, contraire à l'usage, aux règles ou par sa conduite inattendue".

Au fil de mes déplacements, il m'arrive parfois de prendre des moments de vie en photos. Comme j'en ai plusieurs, je me dis que j'allais les partager avec vous.

Comme les grands. Devant une école maternelle, un petit vélo d'enfant garé, comme ceux des grands.

Tenue de camouflage. Saurez-vous trouver le chat ?

Non, ce n'est pas une ombre. Quand les peintres ont la flemme d'enlever l'obstacle et qu'ils préfèrent peindre autour... Pas certaine qu'il aient gagné du temps...

Soif intensive. Trouver dans un caddie six bouteilles d'eau, alors que la poubelle est juste à côté. Là encore de la fainéantise ou de la provocation ?

Quel est le rapport ? Surprise de trouver ce véhicule devant moi.

En rentrant de Lorraine. Sur le pare-brise d'une voiture. Ça tombait bien, c'était l'heure !

Vous serez prévenus. En allant déposer des griffoirs et gadgets pour les chats à la SPA, j'ai été étonnée de voir ce panneau. Je n'aurais jamais pensé à cela en ces lieux très commerçants et industriels.

Chantier en cours. Un abricotier entouré de barrières de chantier, le temps de travailler à l'éducation de ses fruits.

Accident de scooter. En balade, en plein mileu de vignes, un casque abandonné. Est-ce mieux que les masques ?

Un banc original. Pas sûre qu'il soit confortable...

Coupe de bois. Bizarre, c'est quel arbre qui fait des pare-chocs ?

Voilà un billet qui change de mes habitudes, mais un peu d'humour de temps en temps, pour recharger les batteries, je pense que ça ne fait pas de mal...

Chaque fois que j'en aurai l'occasion, je récidiverai.

Bisous volants

Calinquette

L'été est là. Pour certains, les vacances aussi.

Pour moi, cela ne change pas grand chose, à part que nous sommes dans ma saison préférée.

Souvent, je pars en promenade, seule ou avec Khanna Byss, et je n'oublie jamais de faire des photos avec mon portable. De temps en temps, je vous les montre, comme aujourd'hui. Je vous propose donc un petit medley de mes balades de ces dernières semaines.

Si j'aime prendre les fleurs en photos lors de mes sorties, je fais de même dans mon Home Sweet Home.

J'ai aimé suivre l'évolution de la floraison de cet artichaut. En prime, il sent trop bon !

Avant de vous quitter, je vous présente ma nouvelle copine. Chaque fois que je sors ou que je rentre chez moi, elle me réclame des caresses. Une minette adorable ! Seule Khanna n'est pas du même avis, la chipie !

J'espère que vous aussi vous passez de bons moments que vous soyez ou non en vacances.

Plein de bisous fleuris.

Calinquette

Coucou la blogo ! C'est Khanna-Byss. Vous avez-vous vu le grand sourire sur mon visage ?

Eh bien, c'est que je suis très HEUREUSE ! En effet, samedi dernier, maman m'a enfin déconfinée. Elle avait peur de me sortir après ce qui m'est arrivé et qui correspondait au Coronavirus des chats, mais je n'en pouvais plus. Je commençais à ne plus tenir en place dans notre Home Sweet Home. Elle a fini par craquer et m'a enfin emmenée en balade.

Elle m'a montré un nouvel endroit, au bord du Rhône. On s'est d'abord installées à un endroit, mais il y avait beaucoup de chiens sans laisse, alors on a chercher ailleurs, au calme.

Nous nous sommes placées au bord de l'eau, loin des chemins où humains et animaux se promènent ou font du vélo. Là, on était vraiment bien, à l'ombre de grands arbres. J'ai reniflé de partout, retrouvant les bonnes odeurs de la nature.

J'ai regardé passer plein de bateaux sur l'eau.

J'ai senti le parfums des fleurs.

J'ai eu peur de cette grosse mouette qui a volé juste au-dessus de nous. Elle était presque aussi grosse que moi... On a écouté le chant des grenouilles et l'une d'entre elles s'est même approchée de nous.

L'après-midi a vite passé, il y avait tellement à voir et à sentir... Du pur bonheur.

D'ailleurs, on pouvait lire la joie sur mon museau quand je suis rentrée. J'étais fatiguée, mais tellement heureuse de cette première sortie !

La vie reprend son cours, pour ma plus grande joie.

Ce petit billet de ma part pour vous remercier de vos inquiétudes envers moi lors de ma maladie. J'ai été très touchée par vos marques d'affection.

Je vous fais plein de léchouilles

Nous sommes restés prisonniers plusieurs semaines dans nos chez-nous à cause d'un virus.

Nous en avons profité pour faire des masques, pour l'après. (Voici ma dernière collection. La moitié était pour ma fille qui a d'ailleurs embarqué le museau chat).

Pendant ce temps, la planète s'est mise à respirer à nouveau.

Nous avons appris à dire "Merci" à ceux qui ont combattu de front l'épidémie.

Et puis, il y a eu l'après.

On a acquis de nouvelles habitudes. Même si elles parfois cruelles, quand on revoit sa fille après de longues semaines et qu'on ne peut pas la prendre dans ses bras, l'embrasser...

Mais certains n'ont pas retenu la leçon. La preuve en est de quelques photos prises lors de mes sorties. Un sac à crottes de chien laissé sur le trottoir, un gant abandonné devant une poubelle... Sans commentaires !

Et puis, on prend de nouvelles habitudes. Comme ci-dessous la nouvelle salle d'attente d'un coiffeur de ma ville...

On trouve quand même de jolies vitrines.

N'ayant plus de jardin, je m'adapte et profite de la nature ou de ceux des autres, et je prends des photos de fleurs tout au long de mes promenades, pour me changer les idées.

J'en profite pour faire des bouquets, ramasser des cerises sur un arbre abandonné, du tilleul pour de futures infusions.

Je fais des confitures, un clafoutis.

Bref, j'essaie de ne pas trop penser à l'après.

La crise mondiale liée au Covid-19 a été une épreuve pour toute l’humanité, notamment pour les plus vulnérables, ébranlant nos codes, nos habitudes, nos liens sociaux, notre économie, notre environnement et tout notre quotidien. Cette crise a aussi révélé les limites de nos différents modèles de pensée et du fonctionnement de toutes nos sociétés.

J'espère que l'après sera fondé sur un nouveau modèle plus solidaire, résilient aux risques climatiques et écologiques, soutenable et protecteur des citoyens. Il nous faudra sans doute réinventer notre société, apprendre à nous remettre en question et nous centrer sur l'essentiel pour l'avenir. 

Souhaitons que nos vieilles mauvaises habitudes seront mises au rebut, pour créer un monde plus sain.

L'après me fait encore peur. Sans doute parce que je vois cela de loin, n'ayant toujours pas repris mon travail, de nouveaux soucis de santé m'en empêchant, avec une nouvelle intervention chirurgicale en perspective... Cependant, nous sommes déjà dans l'après et il faut avancer pas à pas. Je mets donc un pied devant l'autre, doucement, mais sûrement. Espérant un monde meilleur, après tout ce qu'on a vécu.

Suis-je la seule à avoir de l'inquiétude pour l'après ou êtes-vous plus confiant(e)s que moi ? Et vous, qu'avez-vous modifié dans vos comportements, par rapport à cet après ?

Dans l'attente de vos réponses, je vous fais plein de bisettes.

Calinquette

"Ce sont des temps de grands bouleversements que nous vivons. Des temps d’épuration, de recrudescence des peurs.

 Ces temps d’incertitude, de destruction de nos vieux schémas de pensées peuvent aussi nous amener à plus de solidarité, de compassion, d’empathie, d’entraide, d'amour. Comme tout est bousculé, il semble nous être demandé de revenir à l’essentiel, de revenir à nous, de retrouver la simplicité en étant forcés de rester chez soi.

Beaucoup ont demandé que le rythme de leur vie ralentisse, nous y voilà contraints. Beaucoup ont souhaité de passer plus de temps avec leurs proches, nous y voilà forcés par les mesures de confinement et d’isolement.

 Cette catastrophe nous permettra-t-elle de nous retrouver enfin, de revenir à l’essentiel, de recréer l’esprit de communauté, d’entraide et de solidarité qui nous anime au plus profond de notre âme mais que nous avons perdu de vue en chemin?

 La Vie nous force à plus de docilité, de simplicité, de solidarité. Saurons-nous l’écouter cette fois-ci? Même dans les grands drames, il y a toujours une occasion de croissance extraordinaire, une opportunité d’évolution qui nous est offerte malgré toute la douleur et la souffrance qui cachent le trésor.

 Prenons soin de nous, prenons soin des nôtres. Ne nous mettons pas à risque et revenons en nous pour y retrouver cette paix que nous cherchons tant. Soyons doux et bons avec nous et les nôtres, redécouvrons ceux qui nous entourent, réapprenons à manifester nos sentiments en paroles, en prenant le temps de dire aux nôtres à quel point nous les aimons. Restons dans notre puissance intérieure pour ne pas alimenter la panique extérieure, bien compréhensible mais inutile.

 Prenez soin de vous mes chers amis, je tiens à vous. Puissiez-vous dans ces moments de catastrophe rester branchés à votre âme, à votre paix intérieure, à l'amour qui nous unit tous. Même si nous ne pouvons plus toucher ceux que nous aimons, nous pouvons encore leur dire à quel point ils comptent pour nous. Profitons de ce temps d’arrêt pour renouer avec la Vie, celle qui compte plus que tout en ce moment. Gardons la Foi que la Vie, toujours, sait ce qu’elle fait."

Je reprends ici les mots de Diane Gagnon qui vous parleront certainement autant qu'à moi.

Pourtant, je reste étonnée par une certaine catégorie d'humains qui ce matin s'aglutinaient devant la porte de mon hypermarché, sans distance de sécurité ou ceux qui discutaient en groupes au marché, comme si de rien n'était, sans distances de sécurité.

Même si je ne regarde pas les informations, je suis au courant de la gravité de ce virus. Je ne comprends pas qu'on puisse ainsi jouer avec sa vie et celle de ses proches. On ne déclanche pas un tel plan de confinement sans raison ! Personnellement, je suis sortie faire mes courses hier matin, uniquement parce que je n'avais vraiment plus rien à la maison. J'ai attendu tant que j'ai pu. Cependant vous allez me trouver psychotique... mais la veille, je me suis réalisé un masque et un gel antibactérien à base d'huiles essentielles. J'avais promis à ma fille que je ne sortirais pas sans ces précautions. J'ai attendu que tous ceux qui faisaient la queue rentre dans le magasin avant de m'y engouffrer, et l'avantage d'avoir un masque, c'est que les gens gardent les distances avec vous... Bon, chez nous il n'y a pas de manque particulier, j'ai trouvé tout ce dont j'avais besoin, et avec modération.

 Maintenant je ne vais pas sortir d'un sacré moment, alors je ne croiserai pas d'imbéciles sur mon chemin... A côté de ça, il y a des personnes qui paniquent, comme ma jeune voisine qui a eu besoin de se rassurer cet après-midi en frappant à ma porte. Je suis contente de l'avoir rassérénée. Il faut rester solidaires dans cette situation hors du commun.

Je suis aussi effarée de voir une certaine partie de la population qui se rue sur certains sites Internet pour passer des commandes, sans penser aux personnes qui travaillent pour un salaire de misère dans ces grandes entreprises internationales, risquant d'attrapper le virus pour des égoïstes. Sans penser aux livreurs qui sont du coup exposés !!! C'est déjà injuste pour cette partie de la population qui ne peut pas télé travailler ou rester confinée, alors n'en rajoutons pas !

C'était mon coup de calcaire du jour. Désolée si ce billet dérange, mais j'avais besoin d'extérioriser tout ça. Et encore, je ne parle pas de ceux qui dévalisent les magasins, sans penser aux personnes qui attendent la fin du mois pour avoir leur paie afin de pouvoir faire leurs courses ! Je ris d'eux quand dans dix ans ils mangeront encore des féculents achetés ces jours-ci et qu'ils finiront par tapisser leurs murs de papier toilette pour leur trouver une utilité...

Maintenant que j'ai soulagé mon âme, je tiens aussi à souhaiter un bon courage à toutes celles et tous ceux qui ne sont pas confiné(e)s. Je pense fortement à eux, consciente d'être privilégiée de rester chez moi. Et chapeau bas à tout le personnel médical qui est sur le qui vive depuis le début de cette épidémie.

Une bonne nouvelle quand même : Khanna Byss va mieux. Elle respire mieux, n'éternue plus de sang et a retrouvé son appétit ! On va attendre la fin du traitement pour savoir si ce n'était qu'une infection ou s'il y a récidive, ce qui ne serait pas bon. Mais je veux rester positive pour elle. Sans compter qu'avoir un rendez-vous vétérinaire en ce moment va s'avérer fort difficile. Mes deux séances hebdomadaires de  kinésithérapie ont été suspendues jusqu'à nouvel ordre, tout comme mes infiltrations dans l'épaule (eh oui, pas d'antis inflammatoires avec ce virus). Alors voir un docteur à chats... En attendant, la Miss vous remercie pour vos inquiétudes à son sujet.

Voilà, c'était un billet un peu spécial, mais j'avais vraiment besoin de m'épancher sur le sujet. L'Etat ne nous a pas offert des vacances aux frais de la princesse. On doit rester chez nous, suivre les consignes. Ce n'est pas un jeu. Profitons-en pour faire des choses qu'on n'a pas l'habitude de faire... Personnellement, je me suis lancée dans un chantier couture qui va me prendre un bon moment... Pour ceux qui sont en famille, ressoudez les liens. En ce qui me concerne, je suis isolée de la mienne et je ne peux m'empêcher de m'inquiéter pour elle. Heureusement qu'il y a le téléphone et Internet pour rester en contact chaque jour.

J'espère que cette situation s'améliorera au plus vite. En attendant, ne faites pas d'imprudence. Restez bien à l'abri.

Je pense bien fort à vous, vous êtes tout(e)s important(e)s à mes yeux. Prenez soin de vous.

Je vous embrasse bien fort.

Calinquette

2020 est une année bissextile.

Une année comportant 366 jours au lieu de 365. Le jour supplémentaire, le 29 février, est placé après le dernier jour de ce mois qui compte habituellement 28 jours dans le calendrier grégorien.

Ce genre d'année existe pour compenser la différence de temps entre l'année calendaire (365 jours) et l'année solaire, c'est à dire le temps pris par la Terre pour effectuer une révolution complète autour du Soleil. Un jour surnuméraire est donc ajouté régulièrement pour que la moyenne de la durée des années calendaires soit la plus proche possible de l'année solaire. Sans cette correction, la date des saisons se décalerait progressivement dans le calendrier. On doit cette idée à Jules César, et à l’astronome grec Sosigène.

Très bien, me direz-vous. Mais pourquoi parler de tout ceci aujourd’hui ? Eh bien, parce que je viens ici vous poser une question mathématique :

Lorsqu’on nait un vingt-neuf février, fête-t-on son anniversaire tous les ans ou tous les quatre ans ?

Je vous remercie d’avance de me donner votre avis en commentaire.

En prime, j’aimerais que vous me disiez pourquoi, d'après vous,  je vous pose cette question. N’hésitez surtout pas à répondre à mes deux questions, une surprise sera dévoilée pour les personnes qui auront répondu…

J’attends donc vos réactions avec impatience.

Je vous dévoile très vite le pourquoi du comment…

Dans cette attente, je vous fais plein de bisouilles.

Calinquette

Le 24 janvier, j'ai fait une petite virée sur Valence.

D'abord parce que je voulais voir les belles promotions sur des orchidées dans ma jardinerie préférée.

Je n'ai pas oublié d'aheter l'herbe à chat de Khanna qui a sauté dessus à mon retour...

Mais le but principal de ma sortie était la troisième édition de la truffe à Valence.

"La truffe, une planète à explorer"

L'occasion pour moi de vous présenter les produits drômois et ardéchois (débordant sur les fromages du Cantal).

La truffe étant à l'honneur, on pouvait acheter plein des plans de chênes et de pins truffiers.

Du chocolat des pâtes, de la bière, des olives.

De l'ail noir (recette qui vient du Japon - l'ail est caramélisé en cuisant à la vapeur durant 20 à 60 jours). Des escargots, de la viande et de la charcuterie, du vin. La châtaigne était aussi présente sous forme de gâteaux, farine, et crème.

L'incontournable lavande où j'ai pu faire le plein, connaissant ce distillateur.

Des calissons, du nougat, du miel, des sirops et confitures.

Des ravioles à déguster sur place.

Tout pour ramasser (couteaux, pics) ou couper les truffes.

Sous le grand chapiteau, on apprenait tout sur la truffe et quelques autres champignons.

Mais on pouvait aussi en acheter ! D'ailleurs, dès qu'on pénétrait sous le chapiteau, un merveilleuse odeur venait nous chatouiller délicatement les narines. Celle de ce merveilleux champignon.

Le tout sous l'oeil de la confrérie des truffiers.

Dehors, des chiens truffiers faisaient une démonstration de leur travail. Après avoir reniflé le sol, dès qu'ils trouvaient une truffe, ils tapaient la patte sur l'herbe, à l'endroit où elle se trouvait. Restait au propriétaire à sortir son pic pour la déterrer, et à donner une récompense à l'animal.

C'était marrant de voir le petit chien ramener sa truffe dans le panier.

Il était temps pour moi de partir. Une dernière photo pour le plaisir. Des iris en fleurs au mois de janvier. Incroyable !

Si vous passez dans la région, n'hésitez pas à goûter à tous nos produits locaux, vous ne serez pas déçus...

C'est tout pour aujourd'hui !

BiZouxxxx

Calinquette

Du 29 novembre 2019 au 11 janvier 2020, la "Région des Lumières" braquait ses projecteurs sur la cathédrale Saint-Apollinaire de Valence, dans la Drôme. Juste avant que cela se termine, je m'y suis rendue.

Par une douce fin de journée, je me suis garée au parking de l'Arsenal.

Notre-Dame de Soyons (Porte de l'Arsenal) est une propriété communale depuis 1927, inscrite au titre des monuments historiques depuis 1926 pour la Porte de l’Arsenal et la façade et 1965 pour la chapelle.

L’abbesse Antoinette de Sassenage, achète en 1629, sur les bords du Rhône, quelques maisons qui formeront le noyau de l’abbaye des bénédictines qui va s’agrandir peu à peu. Les travaux sont terminés en 1633 et les religieuses prennent possession de leur nouvelle demeure.

Au début du XVIIIe siècle, l’abbaye commence à décliner. N’ayant plus que de maigres revenus, elle succombe progressivement. Lorsque, en 1791, les immeubles sont confisqués et vendus comme biens nationaux, les 10 religieuses qui y demeurent encore quittent l’abbaye.

Après avoir servi tour à tour de prison, d’entrepôt à vin pour les troupes, d’arsenal de l’armée des Alpes et d’Italie, le bâtiment est aujourd’hui affecté à une association sportive nautique, « Les enfants du Rhône ».

La restauration de la façade de la chapelle entre dans un contexte de valorisation et de requalification de l’ancien quartier de « La Rivière », situé au bord du Rhône.

La destruction de l’insalubre « îlot des pêcheurs » qui faisait front à la façade de la chapelle a permis dans un premier temps de dégager un espace visuel et de créer un point de verdure dans un espace urbain relativement confiné.

Je me suis avancée sous la cathédrale qui, de ce côté de la ville domine toute la vallée jusqu'au Château de Crussol. J'ai pris la côte Saint-Martin pour y accéder.

Je suis arrivée à la Place du Pendentif.

Le Pendentif de Valence est un monument funéraire de style Renaissance édifié en 1548 à Valence, à la mémoire du chanoine Mistral. Le Pendentif fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques.

Il se situe sur la place du même nom, dans le Vieux Valence juste au nord de la cathédrale Saint-Apollinaire, à proximité de la place des Clercs et du musée d'art et d'archéologie.

Érigé en 1548 dans le cloître de la cathédrale Saint-Apollinaire, cet arc de triomphe en molasse, renommé pour la perfection de sa voûte (une voûte en pendentifs, d'où son nom), est un monument funéraire que fit édifier pour lui-même et sa famille le chanoine Nicolas Mistral, issu d'une riche famille de marchands.

Le monument, qui devait servir de chapelle au rez-de-chaussée et de tombeau en sous-sol, était jadis plus fastueux, orné de vitraux, de verrières et de clôtures en fer forgé. L'extrados de la voûte était surmonté d'une calotte de cuivre. Mais les guerres de religion saccagèrent l'édifice et pillèrent ses trésors. Madeleine de Vaches, une héritière des Mistral, le fait restaurer vers 1630. En 1636, la voûte est recouverte d'une flèche à 4 pans, en tuiles vernissées. La mort de Madeleine de Vaches laisse de nouveau le monument à l'abandon.

Mis en vente en 1796, le pendentif est acheté par un commerçant qui en fait son échoppe, au grand dam de Jules Ollivier, historien et magistrat valentinois, qui s'efforçait de lui rendre sa dignité. Nouvelle péripétie en 1832, il est vendu aux enchères. Fort heureusement, la ville de Valence le rachète et après le passage de Prosper Mérimée, le Pendentif est l'un des premiers monuments classés en France en 1840, à peine trois ans après la création de la Commission des Monuments Historiques.

Puis je suis arrivée à la cathédrale. Ci-dessous vue de la Place des Ormeaux, puis de la place des Clercs en plein centre ville, où, là, pas besoin de monter de nombreuses marches pour y accéder.

Cathédrale Saint-Apollinaire

La première communauté chrétienne de Valence se constitue au 3e siècle de notre ère. Le premier évêque est attesté en 314. Plus tard, à l’époque romane, Gontard, l’évêque du diocèse, souhaite un édifice digne de son rang.  Au 11e siècle, une nouvelle cathédrale appelée Saint-Apollinaire est alors édifiée en plein cœur du quartier religieux. Elle doit son nom à Monseigneur Apollinaire, évêque de Valence (492-520).

Installé à l’extrême sud-ouest de la ville ancienne, sur la première terrasse de la ville dominant le Rhône, le quartier cathédral est parfaitement situé. Au moyen-âge, le clocher de l’église sert de tour de guet pour surveiller la campagne alentour et la navigation sur le Rhône. Le palais épiscopal, ou résidence de l’évêque, est construit immédiatement au côté de l’église. Ce palais plusieurs fois transformé est devenu en 1911 le Musée des beaux-arts  et d’archéologie de Valence.

Cet édifice religieux est le plus ancien monument de Valence. Consacrée le 5 août 1095 par le pape Urbain II, elle fut détruite lors des guerres de religion, puis reconstruite au XVIIe siècle, fidèle aux plans d’origine. Au XVIIIe siècle, l’évêque Alexandre Milon de Mesme réaménage richement son palais et son église. Il finance notamment  le grand orgue et son buffet, un nouvel autel en marbre et des tableaux. Au XIXe siècle, le clocher est frappé par la foudre. Il est reconstruit, en partie en pierre de Crussol dont la couleur blanche contraste avec le reste de l’édifice essentiellement en molasse.

 Son architecture s'apparente à d'autres monuments d'Auvergne et du Velay, notamment quant à ses décors en pierres polychromes. La cathédrale dispose d'un déambulatoire permettant le passage des pèlerins, qui confirme son rôle d'église étape sur le chemin vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Le cœur de la cathédrale abrite le monument funéraire du Pape Pie VI, mort à Valence en 1799 et prisonnier du Directoire. L'édifice a été classé monument historique en 1862. Sachez enfin que le grand orgue, œuvre du Lyonnais Scherer, date du XVIIIe siècle.

Elle est classée Monument Historique en 1869.

En face de la cathédrale, se trouve l'ancien palais épiscopal qui est devenu un musée. Je n'ai eu que le temps de regarder à travers les vitres, pas celui de le visiter, les essais du spectacle commençaient. J'ai quand même eu le temps de faire le tour de la cathédrale pour la prendre en photos pour vous, mais déjà la musique m'appelait.

Le mapping-video d’une vingtaine de minutes, proposé par la région Auvergne-Rhône-Alpes et conçu sur-mesure par l’association Les Allumeurs de Rêves, retraçait l’histoire de la ville de Valence et de ses hommes, de l’époque romaine jusqu’à aujourd’hui.

Son scénario qui respectait la solennité de la cathédrale Saint-Apollinaire, comprennait neuf séquences :

• Les origines de la ville avec ses trésors antiques, les reliques du palais épiscopal et de la cathédrale,
• Présentation de la région à travers le périple du contrebandier Louis Mandrin,
• Valence, ville de garnison avec Napoléon Bonaparte et les Spahis d’aujourd’hui,
• L’Arménie,
• Le paysage drômois, du Vercors à la Drôme sauvage,
• L’eau : le Rhône, les canaux, les châteaux d’eau,
• Les vergers, les champs de lavande, la biodiversité, la culture biologique,
• Les films du studio Folimage,
• Et enfin, Valence aujourd’hui avec la N7, ses étudiants, sa gastronomie.

Voici le spectacle vu depuis la Place des Ormeaux.

La nuit tombant, le ven s'est fait bien frisqué, il était temps de rentrer. Je serais bien restée jusqu'à la séance suivante pour faire un film, car c'est quand même plus représentatif, mais j'étais frigorifiée. Alors je suis rentrée chez moi, descendant cette fois-ci par la Côte Saint Estève .

Finalement, je prends goût à ces mappings. C'est un sacré boulot de coordination, de création, qui se termine sur de merveilleux spectacles.

J'espère que cela vous plait aussi...

Excellente fin de semaine.

Bisouilles

Calinquette

Ces cinq jours en Lorraine, nous les avons passés chez mon filleul, à Woippy, en banlieue de Metz, où une maison bien décorée nous a accueillies.

Nous nous sommes beaucoup promenées, mais nous avons aussi fait de nombreux repas fort copieux, dont un pour l'anniversaire de ma nièce où nous avons gouté une délicieuse viande irlandaise, l'angus, avec le chat de sa soeur, Cookie, qui n'en n'a pas perdu une miette...

Sans compter de les tartes à la mirabelle ou au sucre...

Le dimanche soir après la dégustation d'un gros Mont d'Or que ma nièce avait emmené, nous avons décidé d'aller faire une promenade digestive en ville afin d'aller voir la superbe crèche qui se trouvait devant et autour de la mairie, rencontrant au passage un fort joli gnome.

Nous avons fini en faisant le tour de la ville, jusqu'à l'église, le château et le lavoir.

Le lendemain, nous repartions, pour une halte d'une nuit dans le Jura où, là encore, nous avons beaucoup mangé... Nous avons découvert la fondue aux morilles. Un pur délice !

Voilà, ce séjour est terminé. Merci à ma nièce de nous avoir conduites jusqu'en Lorraine pour partager de très bons moments en famille. C'était pur bonheur que j'ai pris plaisir à partager avec vous. En souhaitant que vous ayez apprécié.

Je vous fais tout plein de gros bisous.

Calinquette

En plein cœur de Nancy, la place Stanislas, parfait exemple du classicisme français, est considérée comme la plus belle place royale d'Europe. Joyau de l'ensemble architectural du 18e siècle inscrit sur la liste du Patrimoine Mondial de l'Humanité par l'Unesco, avec les places d'Alliance et de la Carrière.

Édifiée par Emmanuel Héré, elle est entourée de grilles finement ouvragées et rehaussées d'or réalisées par le ferronnier Jean Lamour, et de deux fontaines majestueuses dessinées par Barthélémy Guibal. L'hôtel de ville, l'Opéra-Théâtre et le musée des Beaux-Arts font partie des édifices de style classique situés tout autour de la place.

Depuis 1831, la statue de Stanislas Leszczynski, ancien roi de Pologne devenu duc de Lorraine s'élève au centre de la place qui porte son nom.

Pour les fêtes de la Saint Nicolas, la statue de Stanislas est enveloppée dans une bulle. Nous avons eu la chance de la voir, car deux jours après notre visite, elle n'a pas résisté à la météo. Le 17 décembre, elle s'est déchirée et s'est envolée en raison des fortes rafales qui se sont abattues sur la cité ducale.

J'avais déjà visité cette place il y a quelques années, mais pas en hiver, avec ce gigansteque et beau sapin

En face et  derrière la place, se trouvaient une grande roue, des jeux anciens, un roulotte de diseuse de bonne aventure, des chalets de restauration.

Il était temps pour nous de rentrer, en passant devant la Maison du Gouverneur illuminée de mille feux pour rejoindre la Grand-Rue.

Nous sommes passées devant la Basilique Saint-Epvre.

Puis devant le Palais des Duc de Lorraine, superbe bâtiment dont voici des photos de jour, prises sur le Net.

En avançant nous avons admiré de bien jolies vieilles portes, puis l'Eglise des Cordeliers, et encore de jolies boutiques.

Nous avons fini cette belle balade par le marché des créateurs, où il y avait un drôle de manège ancien individuel.

La Porte de la Craffe était déjà devant nous. La voiture nous attendait, tout comme une délicieux Mont d'Or à déguster en famille.

Je garderai un bon souvenir de cette visite très agréable. D'ailleurs, j'espère que cela vous a plu.

BiZoux

Calinquette