Allez, on continue la visite du Musée de la chaussure de Romans.

On arrive dans un grand couloir, entouré par les cellules de religieuses visitandines. Nous allons entrer dans chacune d’elles. Ainsi, nous allons découvrir un nombre incalculable de chaussures, à travers le monde et le temps.

Et nous allons voir tout ceci :

La première cellule nous amène dans l’Antiquité.

Empire Byzantin et Moyen-Age

La Renaissance

XVIIème siècle – D’Henri IV à Louis XIV - La Cour du Roi Soleil

XVIIIème siècle - De la Régence à la Révolution

XIXème siècle – Du Premier Empire à Louis-Philippe

XIXème siècles – Du Second Empire à 1900

Je coupe le billet en deux. Ce serait trop long. Alors, à mercredi pour la suite.

Bisous ! Bisous !

Calinquette

Trouver le rapport entre les fraises, les cigales et la lavande...

Ce n'est pas compliqué. En tout cas, c'est très clair dans ma tête.

On commence par les fraises, dont j'ai fait grande consommation cet été. Ma soeur m'a gardé un petit panier qui en contenait, sachant que je saurais quoi en faire.

Je l'ai recouvert d'un tissu de satin, avec lequel j'ai réalisé une grosse fleur pour la mettre sur l'anse. J'ai ajouté du ruban d'organza, de la dentelle rose, et voilà un petit panier fourre-tout qui a vu le jour.

Passons aux cigales. Insectes très présents l'été, dans le Sud de la France, et qui remplissent nos journées de leurs chants. Eh bien j'en ai réalisé une en tissu provençal.

Et c'est là, qu'on parle de lavande. Parce que la cigale est remplie de celle que j'ai fait pousser sur ma petite terrasse.

Et comme il m'en restait, je me suis amusée à faire un panier et deux fuseaux.

Et quand on associe le tout, ça donne un petit panier cadeau qui abrite mes petites créations de lavande.

Comme quoi les fraises, les cigales et la lavande peuvent bien s'entendre pour se transformer en présents qui sont partis chez leur nouvelle propriétaire.

Alors, vous aviez trouvé le rapport ?

Bisous ! Bizoux !

Calinquette

Coucou tout le monde. J'espère que votre été se passe bien.

Dernièrement, je me suis fait un petit coussin très utile, mais cela ne m'a pas empêchée de le faire mimi.

Parfois, quand je pique des lignes droites à la machine à coudre, je laisse les épingles sur le tissu. Mais quand il faut les enlever au fur et à mesure, je ne sais jamais où les mettre. Du coup, j'ai eu l'idée de me faire un petit coussin pour les piquer dedans. Ainsi elles ne roulent plus sous la table.

J'ai pris un reste de tissu violet, et un petit plastron d'un vêtement d'enfant. Quelques minutes plus tard, il était accroché à la machine à coudre, prêt à l'emploi.

J'ai mis des épingles à grosses têtes pour vous montrer, mais je n'arrive pas à coudre avec elles. En général, je prends des petites têtes.

Voilà. Simple et rapide à faire, et mimi avec ce jabot en dentelle. Mais surtout très utile.

Belle journée, bisous.

Calinquette

Mademoiselle Khanna-Byss aime bien les paniers. Je lui en ai acheté un pour cinq francs six sous à G... pour le mettre sous la table de la salle à manger, où elle aime à se cacher. Parfois, il migrait sur le lit ou sur la terrasse.

J'ai eu envie de lui en faire un pour le mettre dehors et j'ai eu l'idée de le faire dans un vieux mussy un peu usé.

Après un bon nettoyage et de la peinture parme, je l'ai habillé d'une cotonnade beige et de broderie anglaise. Je lui ai fait un coussin fleuri pour mettre au fond.

Après l'y avoir mise dedans, j'ai bien vu que quelque chose ne lui convenait pas. La Miss faisait une drôle de tête. J'ai pensé que cela venait de l'odeur de peinture et je n'ai pas insisté, me disant que ça finirait par passer.

J'ai ajouté de la dentelle, mais cela n'a pas suffi à contenter minette.

Je voyais bien qu'elle mourrait d'envie d'y aller, mais une odeur la perturbait.

J'ai fini par comprendre. C'était celle du matelas que j'ai fait à partir d'un ancien coussin sur lequel son "ancien papa" mettait sa tête. Je l'ai bien lavé, et après, comme par magie, chatounette a rapidement investi le mussy-dodo.

Depuis, elle passe de nombreuses heures dedans, en toute sérénité. Comme quoi, l'instinct de protection est puissant...

Une vraie petite princesse dans son lit. Elle se la pète pas possible maintenant...

Chatounette a maintenant un panier dans la maison et un dehors. Elle a l'embarras du choix, avec les lits et le canapé en prime...

Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais si ce n'est pas une princesse chat, je ne sais pas ce que c'est !

Bisous tout plein.

Calinquette

Le confinement a été l'occasion pour moi de sortir mes dentelles et broderies anglaises. Ce n'est pas le tout de chiner, le but est aussi de faire des créations avec.

Cela tombait bien, cela faisait un moment que je souhaitais faire une certaine chose...

J'ai donc choisi un cintre.

Quel rapport me direz-vous entre un cintre et des dentelles ? Eh bien, l'envie de créer un cache objets précieux.

En effet, quand on part en vacances, on ne sait pas toujours où mettre ce genre de choses en cas de vol, d'où mon envie de faire quelque chose qu'on peut cacher sous un vêtement.

J'ai pris du coton blanc et j'ai fait mon patron en épousant la forme du cintre. J'ai placé un bout de rideau ancien, chiné juste avant le confinement aux extrémités. Au centre, j'ai fait neuf pochettes avec de la broderrie anglaise, plaçant de la dentelle entre les trois rang.

Je vous montre le résultat :

Le blanc n'étant pas facile à photographier en intérieur, j'ai essayé dehors :

Chaque pochette est différente.

Du coup, comme je trouve ce rangement plutôt joli, je ne l'ai pas caché dans mon armoire. Au contraire, il s'affiche fièrement sur la porte qui mène aux chambres. Je peux y glisser ce que je veux dedans, et m'en servir comme vide poches...

Voilà comment j'ai occupé mon temps en cette période particulière.

Gros bisous !

Calinquette

Pourquoi attendre Noël pour se faire plaisir en réalisant un gnome ? Il n'y a pas de saison pour ça.

C'est pourquoi je me suis amusée à créer une gnomette... Toute simple avec du tissu rose, de la toile à matelas et de la fausse fourrure. Une petite fleur au bout du chapeau, et hop ! Une nouvelle née à la maison...

Je vous présente Mariette

Elle rejoint ceux que j'ai créés à Noël dernier. Ce sera la fin de la série gnomes, je n'ai plus de matériel pour en faire.

Mariette et moi vous souhaitons une belle journée.

Bisouilles

Calinquette

Lorsque j'étais dans le Jura, ma nièce m'a fait cadeau de quatre tiroirs d'anciennes machines à coudre, et d'un joli ciseau cigogne. Les canettes sont parties chez ma soeur.

J'ai démonté les ferrures et comme je n'avais pas les mêmes sur deux tiroirs, je les ai remplacées par deux pièces trouées de cinquante centimes de francs. J'ai peint les tiroirs en blanc avant de tout remonter.

J'ai acheté du médium pour faire un caisson et j'ai pris des pieds que j'avais trouvé devant mon conteneur à poubelles et que j'ai juste grattés, le vernis étant tellement ancien qu'il ne tenait presque plus dessus. Après avoir pris de nombreuses mesures pour ne pas me tromper, j'ai réalisé un petit meuble pour y mettre mes tiroirs. Le problème, c'est que deux étaient plus petits et moins larges. Il m'a fallu m'adapter, mais j'y suis arrivée. J'ai collé sur le devant du ruban de perles que j'ai peint pour cacher les bordures.

(J'ai oublié de faire des photos pendant...)

J'ai collé de la dentelle sur le caisson, et j'ai peint le tout en blanc.

Et voilà le résultat.

Tout ça pour ranger en un seul endroit mes rubans de satin et d'organza.

C'est bien pratique. Avant j'avais plusieurs boîtes, maintenant, ils sont tous ensemble. Plus facile quand je me lance dans une broderie. Avec le briquet pour brûler les bouts. Tout y est.

J'ai souhaité un meuble en hauteur, pour le placer entre l'armoire de la chambre d'amis et la fenêtre. Pile-poil la largeur qu'il me fallait.

Du sur mesure bien pratique...

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui.

Gros poutous.

Calinquette

Depuis quelques temps, Khanna-Byss avait tendance à beaucoup vomir après avoir mangé. J'ai cherché une solution sur Internet, et j'ai vu qu'il n'était pas bon pour les chats de manger la tête en bas, qu'il fallait leur surélever les gamelles. J'ai cherché avec quoi je pourrai lui faire un resto à chat et j'ai trouvé une ancienne petite caisse que mon papa avait faite.

J'ai fait des trous pour insérer les gamelles, j'ai peint le tout en blanc et j'ai cherché des transferts sur le Net. J'en ai modifié un en mettant le nom de minette au centre, et hop ! Le Bar à Khanna était fait.

A peine posé, aussitôt adopté.

Depuis, la Miss n'a plus de problèmes digestifs ! Comme quoi, parfois ça tient à peu de choses. Et les couleurs sont assorties à ma cuisine.

Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour nos petites bêtes...

J'espère que pour vous tout se passe bien au niveau du déconfinement. Restez quand même prudents, le virus est toujours là !

Bisous ! Bizoux !

Calinquette

Le masque parle.

Il n’est pas seulement fascination visuelle, altération du visage ou signe d’un autre monde. Il est d’abord et surtout altération de la voix, étrangeté des paroles ordinaires et discours  d’ ailleurs ou d’au-delà.

L’enfant longtemps joue au pied de sa mère et entend cette voix de nulle part, reçoit des discours étranges à la fois familiers et hermétiques.

Les théâtres à masque déforment la voix : pour qu’elle cesse d’être familière, évoque la résonance à la fois proche et lointaine de la raison parlée et non encore comprise.

Le masque porte plus loin et au plus profond les résonances de la vie et des premiers échos de la parole. Il fascine dès la tendre enfance, agrémente les arts de la représentation, parle au plus intime de nous-même.

Tout poème est masque évoquant la plus antique émotion, révélant l’espoir de la vie.

Le poète, prisonnier de masques mystérieux, tente de les faire parler et espère que l’écho éveillé en chacun lui reviendra comme révélation de lui-même.

Le masque est un autre.

Le masque est l’autre qui se révèle par la parole. Le masque peut s’enlever pour laisser le visage dire son émotion propre, sa vie.

Indispensable en quelque sorte pour mettre en lumière, alors qu’il met dans l’ombre propice des confidences universelles.

Jean-Marc Muller

Le masque, destiné à dissimuler, représenter ou imiter un visage, assure de nombreuses fonctions, variables selon les lieux et l'époque. Simple divertissement ou associé à un rite, œuvre d'art ou produit normalisé, il se retrouve sur tous les continents. Il est tantôt associé à des festivités (Halloween, Mardi gras), tantôt à une fonction (chamanisme, relique funéraire). Il peut aussi représenter des animaux tels que le chat représentant dans certains pays l'indépendance.

Le masque, même lorsqu'il n'y exerce pas son rôle principal, constitue lui-même une œuvre d'art en tant qu'il est fait de recherches formelles. Des artistes comme Auguste Rodin ou Jean Carriès en sculptent ainsi sans leur impartir une autre fonction. Des masques originellement dévolus à des pratiques magiques ou mystiques inspirent également des peintres comme Georges Braque et Pablo Picasso au début du XXe siècle1. Néanmoins, le masque apparaît souvent comme l'élément d'un costume, un accessoire destiné à changer l'allure de son porteur. Sa signification se précise alors à la lumière d'événements particuliers, comme le théâtre ou la fête.

 Des masques anciens

Des masques funéraires

En architecture, masque se dit aussi des représentations de visages d'homme ou de femme, dont on se sert dans les ornements de sculpture et de peinture. Le mascaron, de même racine, désigne plutôt les visages grimaçants ou menaçants, à valeur supposée apotropaïque.

Des masques de théâtre, comme pour le théâtre grec antique et son héritier le théâtre latin, le théâtre masqué balinais, la commedia dell'arte, le nô japonais.

Les masques à gaz durant la guerre.

Des masques de protection dans le sport. Le masque de catcheur, devenu symbole du catch, surtout utilisé par les catcheurs mexicains (luchadores) pour lesquels cacher son visage avec un masque est une tradition.

Des masques pour protéger les animaux des mouches.

Des masques purement ludiques comme la bauta vénitienne en est un des plus célèbres. En cachant son visage aux personnes qu'il rencontre, le masque autorise son porteur à jouer un rôle tout différent de sa propre personnalité, avantage notamment recherché à l'occasion des carnavals et bals masqués. Ils peuvent aller du simple loup aux constructions les plus élaborées, en cuir, en papier mâché, en bois, peints, ornés de plumes et de joyaux.

Et depuis quelques temps des masques humour liés au Coronavirus.

Bref, depuis la nuit des temps, le masque a accompagné les humains. Cependant de manière épisodique.

Toutefois, cette année, il va faire partie intégrante de la :

Certains couturiers s'y étaient essayés, mais par forcément avec succès...

Et si, dès le départ, notre Président ne les conseillait pas, Calinquette en a fait pour elle, puis sa fille qui a repris le travail en magasin, en contact avec la clientèle.

C'est parti pour le défilé de mode de Cal', avec quelques images humoristiques...

J'ai commencé par un tout simple rose pâle des deux côtés, molleton à l'intérieur. (Un peu chaud pour respirer.)..

Puis j'ai continué avec des notes de musique, doublé de coton beige. A partir de là, tous les masques ont été cousus avec trois épaisseurs de tissus tissés très fin. Je peux souffler sur une bougie, elle ne s'étteint pas.

Deux autres, avec du tissu Paris doublé de deux couches de toile à traversin. On peut les retourner pour changer de look. La seule différence réside dans la couleur de l'élastique.

Dans le même style, j'ai ajouté de la dentelle noire. Un peu plus classe pour sortir.

Trois couches de toile à traversin, petit ruban de lin aux coeurs rouges.

Toile à matelas, toile de traversin.

Vieux rose doublée de toil de traversin, dentelle aux papillons.

Enfin, je me suis essayée à faire une visière pour fifille.

J'ai dû m'arrêter là, n'ayant plus de tissus puisque je n'ai pas pu récupérer les miens qui étaient moisis, parce que monsieur s'en est servi pour éponger une fuite au chauffe-eau après mon départ. Alors, j'en rachète petit à petit. Les magasins étant fermés, je n'ai pu continuer, d'autant plus que j'ai utilisé tout l'élastique que j'avais...

Maintenant qu'on ne pourra sortir que masqués, je suis parée pour les premiers temps. J'attendrais la réouverture des enseignes de tissus pour en refaire.

J'ai essayé de faire un billet léger sur le sujet, mais ce n'est vraiment pas évident... Alors je vais m'arrêter là.

En tout cas, ce ne sera pas facile de travailler toute la journée avec ces choses sur le nez... Ce satané virus nous en aura fait voir !!! J'espère qu'on trouvera rapidement comment l'héradiquer, parce que ce n'est pas facile de ne plus voir ses proches, de pratiquer tout le temps les gestes barrières et de respirer à travers du tissu, de craindre pour la santé de ceux qu'on aime ou qui sont en première ligne...

Je vous fais de gros bisous.

Calinquette

Depuis deux ans, je me suis mise à la lithothérapie. Du coup, j'ai plein de bijoux de toutes sortes de pierres que je choisis en fonction de mes besoins.

Cependant, je commençais à ne plus savoir où les mettre et ils avaient tendance à s'emmeler ensemble. J'ai donc cherché des idées pour leur faire un support et j'ai trouvé sur Pinterest.

J'ai sorti un des deux pieds de lampes en bois que 4'Trine m'avait envoyés ainsi qu'un cintre en bois comme celui ci-dessous (car j'ai oublié de le prendre en photo).

Ma salle de bains est à tendance fuchsia (ou framboise). Tout est parti d'une boîte que j'ai achetée pour y mettre mon maquillage, d'un étui à pinceaux et d'un miroir double face que j'ai trouvés assortis. Du coup, j'ai investi dans des petites corbeilles et un tapis de bain dans les mêmes tons. Sans compter les serviettes avec un liseré de cette couleur.

Donc les porte-bijoux ont été peints de la même couleur. Comme on est en confinement, je n'avais pas cette peinture sous la main. J'ai donc pris mes gouaches et en faisant des mélanges, je suis arrivée à la teinte souhaitée. Le premier a été fabriqué pour les colliers.

Mais il restait les bracelets et bagues...

Du coup, j'ai retrouvé ce que je pense avoir été un pied de meuble et un porte tampons que j'ai associés.

Tout a une place, les bijoux ne s'emmellent plus, et il m'est très facile de faire mon choix en fonction de mon humeur du jour.

Le colliers sont sur une grande étagère qui était déjà présente à mon arrivée, le reste, dans un meuble colonne que j'ai acheté.

Quand on est confinée, qu'on n'a pas grand chose sous la main pour s'occuper, il faut faire preuve d'imagination...

Une idée en entraînant une autre, j'ai deux porte-bijoux lithothérapie qui me conviennent tout à fait.

Et vous, avez-vous eu des idées de ce genre, parties de petits riens ? J'attends de savoir....

En attendant, je vous fais plein de bisettes

Calinquette