Split
Nous remontons à notre rythme la côte dalmate.
La Dalmatie est une région littorale de la Croatie (ainsi que le Monténégro), le long de la mer Adriatique, comprenant historiquement l’Herzégovine et la Bosnie.
L’une des plus belles parties de la côte dalmate longe la Croatie, entre Trogir, Split et Dubrovnik.
La mer est superbe. L'eau est clair, translucide et agréablement bonne.
Nous nous arrêtons à Split. C'est la ville que j'ai préféré visiter.
Imaginez un centre- ville d’environ trois mille habitants installés depuis plus de mille six cents ans dans les restes grandioses d’un palais ayant appartenu à l’un des derniers empereurs romains. Imaginez un sphinx égyptien de près de trois mille cinq cents ans gardant une colonnade corinthienne à l’ombre d’un mausolée impérial devenu un temple de la chrétienté. A Split, la machine à remonter le temps fait des exploits. Par la seule contemplation de ruines, le visiteur est amené à traverser plusieurs époques en un seul instant. Cette étrange impression, ressentie nulle part ailleurs, voilà le génie de Split. Comment cette ville a-t-elle pu traverser les vicissitudes de l’histoire ?
Ce joyau de l’Adriatique n’est pas une ville musée, mais une cité animée, vivante, dynamique et jeune. Tout est au cœur de la vieille cité, face à la mer. Le palais de Dioclétien (construit en deux cent quatre-vingt-quinze avant JC, trente-huit mille cinq cents mètres carrés), noyau de la vieille ville. Le labyrinthe de ruelles, des restes de remparts.
Aucune flânerie en Croatie ne fait autant réfléchir sur l’apogée et le déclin des civilisations que ce « carré magique » du vieux Split. C’est ainsi que le guide du routard décrit cette ville et c’est si bien dit que je vous retranscris leurs mots sans rien enlever.
Née au III° siècle avant JC, d’une colonie grecque, puis sous gouvernance romaine, la ville devint tour à tour byzantine, vénitienne, autrichienne, française, autrichienne à nouveau, puis italienne avant de devenir yougoslave. Split n’a pas vraiment vécu la guerre des années 1990. Seulement le temps d’une matinée, en novembre 1991, quand un bâtiment de la marine fédérale bombarda la ville. Navire nommé Split…
On y arrive en voiture, en bateau, et pourquoi pas en hydravion... On peut laisser ses bagages dans des consignes de rue, se chaussures dans des cages...
Nous avons eu la chance de tomber sur un jour de marché aux belles couleurs.
Un peu de brocante aussi. En Croatie, les marchés se font sur des places où les stands restent en permanence. Il y a même des rangements dessous qui peuvent se fermer à clé. Pas besoin de déplacer tréteaux ou autres.
Les mêmes balances qu'en Bosnie. Les compositions de fleurs me font penser à des couronnes mortuaires, je n'aime pas bien.
Ici commence le mélange de monuments qui ont traversé les siècles.
Oh ! Des parapluies au plafond d'un restaurant ! Des bars à bonbons comme en Bosnie (nous en avons vu dans toutes les grandes villes visitées).
Tiens, des romains !
Un bar au milieu des vestiges romains.
Au sortir de la ville, on reste bien songeur devant tant de beauté et d'histoire ! Tout comme le monsieur de la statue...
Bref, que dire de plus, les images parlent d'elles même. Un régal, j'ai adoré !
J'espère que vous aussi.
Je vous bisouille et vous dis à bientôt !
Calinquette